Bienvenue sur le blog de la D.P.I.O: Plate-forme revendicative ouvrière
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Chers lecteurs,
Vous avez entre les mains un dessin très symbolique de la situation de notre pays, dans une effervescence électorale dont il s’ échappe une odeur passablement pestilentielle.
Le présent commentaire est le troisième que nous faisons sur ce dessin qui fut publié pour la première fois lors de la fameuse lutte contre la loi EL KOMERI. Vous pouvez retrouver ces écrits ainsi que l’ ensemble de la littérature D.P.I.O sur le site :http://www.syndicat-dpio.org/ (Rubrique Tracts & Communiqués)
En fait, la symbolique de ce dessin va bien au-delà de la situation française. Elle concerne l’ ensemble de cette chère « Planète », vocable dont on nous rebat les oreilles, et pour laquelle, à la vérité , le plus inquiétant des « effets de serre », n’ est pas celui qu’ on croit, mais de manière beaucoup plus grave, celui de l’ aigle de l’ IMPERIALISME qui tient à nouveau tout le globe ENTRE SES SERRES IMPITOYABLES, ce dont chacun est à même de méditer le désastreux « EFFET ».
La domination, l’ exploitation des masses pour le maintien, voire la progression à tout prix du luxe et des privilèges d’ une poignée représentant en gros 10 pour cent de la population mondiale, et qui s’ accapare quelques 90 pour cent du patrimoine.
Et que le reste se contente, de gré ou de force, du moins en moins qu’ on veut bien lui laisser !
Comme l’ indique donc le dessin au recto, le jeu des politicards gouvernants, aux ordres de la classe dominante où qu’ ils soient désormais dans ce triste monde, consiste simplement, depuis leur bain de turpitude et de corruption, à passer la masse des exploités au pressoir (toujours plus performant) afin d’ assurer le « jus » exigé par le cercle des "saigneurs" du système.
Système dans lequel, ne l’ oublions pas, ceux du bas sont assignés au voisinage du minimum vital, tandis que ceux du haut inscrivent désormais le tourisme spatial à la panoplie de leurs loisirs.
C’est bien pour le maintien de cette merde, constamment aggravée, que l’ on vient amuser la galerie, périodiquement, avec les singeries de la démocratie bourgeoise, qui, quand on y réfléchit bien, n’ est rien d’ autre qu’ un abandon de pouvoir de la part des masses.
Comme le caractérise si bien la formule de Karl MARX, « désignation , pour le moulin à parole, de ceux qui seront chargés de fouler aux pieds les intérêts des masses laborieuses »…
S’ il fut une période où la nécessité du renversement du capitalisme avait encore droit de cité dans tels discours politiques, on note aujourd’hui que tout cela a été « retiré des rayons », et que de l’ extrême gauche à l’ extrême droite, l’ idée directrice unique est sa pérennisation par des « réformes », recettes toujours plus dérisoires, illusoires et pernicieuses. Le système trempe donc définitivement dans sa purulence réformiste.
En définitive, chaque singerie électorale débouche sur un ou plusieurs tours de vis supplémentaire !
Alors, face à la toute puissance de ce système d’ oppression et aux subterfuges sans cesse renouvelés dont ses valets se montrent capables pour abuser les générations successives, ne convient-il- pas de s’ interroger dans l’ urgence sur ses tares, disons « génétiques », aussi inéluctables que catastrophiques, et surtout sur l’ impérieuse nécessité d’ en sortir !
Là, on ne peut s’ empêcher de penser que nous sommes dans l’ année du centenaire de la révolution d’ Octobre 1917. (évènement historique monumental que nous saluons au passage)
Au-delà de son apport inestimable au mouvement prolétarien, cette page d’ histoire mérite plus qu’ une simple dévotion. Elle doit inspirer à nouveau tous les détachements honnêtes et instruits de la classe exploitée dans leur réflexion sur la seule voie sérieuse de l’ émancipation humaine.
De ce point de vue, les paroles de « l’hymne internationale » (œuvre d’ Eugène POTIER, éminent artiste de la commune de Paris) n’ ont pas pris une ride, qui disent :
- « debout les damnés de la terre » …. 2) « Il n’ est pas de sauveur suprême…
Il y a bien là, effectivement, tout un programme à remettre sur la table de travail révolutionnaire.
Programme qui à coup sûr n’ à rien à voir ni avec la promotion des social- traître, des petits bourgeois fascisants, des gandins arrivistes, ( genre chercheur de place au soleil, missionnaire du fric, du mirage ultra libéral et du travail en trois-huit et 7 sur 7), ni avec les bobards périodiquement « reprofilés » dans la vitrine politique traditionnelle allant du « capitalisme ouvrier genre OGM" à celui des profiteurs patentés.
ALORS, A NOS LIVRES CAMARADES !PLUTÔT QU’AUX URNES !
Chelles le 30/03/2017