1-Paupérisation de masse d’ un côté -enrichissement insolent de l’ autre,
2-Révolte populaire légitime et méritoire certes, mais dans quelles perspectives ?
3-Débat bidon initié par Macron et sa clique pour cacher l’ escroquerie politico- économique du système, et étouffer la colère quoi monte des masses.
4-Organisations ouvrières (parti et syndicat) en faillite avérée.
Voilà 4 thèmes de réflexion qui interpellent l’ intelligence collective libérée des manipulations médiatiques. Donc thèmes d’ un contre débat, entre exploités celui-là, et qui en conséquence n’ a nul besoin des puantes mises en scène auxquelles on assiste, visant de toute évidence à paralyser, sinon dévoyer toute énergie ouvrière susceptible de se manifester.
Car au total, la question fondamentale , celle qui balaye tous les bavardages biaisés, dérisoires et inopérants que l’ on nous propose, celle que l’ histoire de l’ humanité remet une fois de plus sur la table et qui résume toutes les données actuelles de la situation des peuples, de l’ échelle nationale à l’ échelle mondiale , celle que consciemment ou non ce mouvement des gilets jaunes réactive et dont, à peine posée, la réponse lui échappe :
CAPITALISME : Y RESTER OU EN SORTIR !
C’ est effectivement la question de fond que la « vérité officielle » s’ efforce de passer à la trappe en entretenant l’ illusion que la « politique » pourrait valablement et durablement influer dans le mécanisme catastrophique et incontrôlable du système économique en place.
Et cette question met directement en perspective le premier et le quatrième thème.
Comment en effet supposer pouvoir tirer d’ une quelconque politicaillerie, une vraie solution de soi-disant « redistribution des richesses » et autre « écolo-économie », sans remettre en cause la dictature du pouvoir économique, donc la propriété privée des moyens de production et d’ échange.
Partant de là, l’ esprit lucide peut-il supposer le moins du monde que cette dernière et inévitable hypothèse puisse ne résulter que du seul exercice électoral, référendum ou autre ?
Ainsi débouche-t-on automatiquement sur le thème N°4, celui de l’ action, révolutionnaire au sens noble celle là, mettant effectivement l’ immense masse des exploités en mouvement pour la liquidation des rapports économiques indiqués et qui ne saurait avoir pour avant-garde autre détachement que celui des organisations ouvrières.
Celles qui précisément brillent de leur insignifiance par rapport à ce mouvement des gilets jaunes, consécutivement à leur trahison et leur décomposition historique.
Mais en attendant… ?
Contrairement donc à l’ esprit petit-bourgeois égaré qui habite le mouvement populaire actuel, et même s’ agissant des revendications légitimes et immédiates face au marasme, la condition du succès ne\ réside pas tant dans la seule défiance (actuellement légitime, soulignons- le) à l' égard des organisations déchues, que dans l’ urgence d’ une reconstruction honnête et efficace des nouvelles structures de lutte appropriées.
Dans cet ordre d’ idées, la GREVE GENERALE, seul moyen sérieux, qu’ on le veuille ou non, de contraindre la macronnerie à un recul significatif et garanti, ne peut être que subordonnée à cette reconstruction, fût elle transitoire dans un premier temps.
Voilà la véritable équation posée au mouvement des gilets jaunes, comme à tout autre mouvement social actuel :
réaliser la cohérence entre les exigences immédiates et leurs suites logiques en perspective.
A ce propos voyons un peu au travers d’ un extrait d’ article de LENINE (à mi - chemin entre la révolution bourgeoise de Février –Mars 1917 et la grande révolution socialiste d’ octobre) ce que sont les rapports généraux entre la petite bourgeoisie et le mouvement social ouvrier.
« Tout le monde évidemment a observé que les petits patrons se mettent en, quatre, font l’ impossible pour « parvenir », devenir de vrais patrons, se hausser au niveau de patron aisé, au niveau de la bourgeoisie. Tant que règne le capitalisme, les petits patrons n’ ont que cette alternative : ou devenir eux-mêmes capitalistes (ce qui arrive dans le meilleur des cas à un petit patron sur cent) ou passer à l’ état de petit patron ruiné, de semi-prolétaire, puis de prolétaire. Il en est de même en politique : la démocratie petite-bourgeoise , notamment ses chefs, s’ aligne sur la bourgeoisie. Les chefs de la démocratie petite-bourgeoise bercent leurs masses de promesses et d’ assurances sur la possibilité d’ une entente avec les gros capitalistes. En mettant les choses au mieux, ils obtiennent des capitalistes, pour un temps très court et au profit d’ une faible couche supérieure des masses laborieuses de menues concessions. Mais dans toutes les questions décisives, importantes, la démocratie petite- bourgeoise a toujours été à la remorque de la bourgeoisie dont elle était un appendice impuissant et a toujours été un instrument docile entre les mains des rois de la finance….. »
A MEDITER !!!
... Autre réflexion célèbre, de Karl MARX cette fois dans son ouvrage intitulé "Salaire prix et profit",
rubrique: lutte entre capital et travail
"... Les syndicats agissent utilement en tant que centres de résistance aux empiètement du capital.
Ils manquent en partie leur but dès qu' ils font un emploi peu judicieux \de leur puissance.
Ils manquent entièrement leur but dés qu' ils se bornent à une guerre d' \escarmouches contre les effets du régime existant au lieu de travailler en même temps à sa transformation et de se servir de leur force organisée \comme d' un levier pour l' émancipation de la classe travailleuse...."
Très forte odeur de grève générale dans ce propos,.. non?
A quoi ça sert que Karl se soit tant décarcassé?
C’est dans cet esprit combatif que la D.P.I.O vous invite ici à consulter son blog :
http://www.syndicat-dpio.org/
Et à nous écrire au courriel suivant:
reconstruction.dpio@free.fr
VIVE LE RETOUR AU SYNDICALISME INDEPENDANT ET OFFENSIF!
VIVE