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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 18:00

 

En cette année 2014, les menées grossières et effrontées de la ploutocratie  internationale, traduites depuis quelques décennies dans les actes  militaires des Etats dominants, (mafia du G8), ne laissent plus de doute sur ses buts.

C’ est la mise sous tutelle absolue de l’ humanité par les monopoles capitalistes .

Tous ces gouvernements, comme on le sait, sont engagés depuis plus de trente ans  dans une politique belliqueuse, visant à soumettre de gré ou de force le reste du monde, et notamment les pays de « seconde zone ».

Mais cette politique, avec ses relents  de croisades moyenâgeuses, tant par ses prétextes que par ses méthodes,  arrive aujourd'hui en butée  sur le mur de sa  propre nature : l’ impérialisme.

Jusqu’ à maintenant, le discours officiel pouvait encore donner le change et égarer  l’ opinion dans les « vertus »   du fameux monde judéo-chrétien », qui après une longue période de collusion et de soutien en sous-main aux régimes les plus pourris contre les  peuples, s’ était muté en  pourfendeur universel du terrorisme et  de l’ oppression.

Mais même les sophismes les plus solides n’ ont qu’ un temps.  

Ainsi, les propos musclés et autres roulements d’ épaules diplomatiques de l’ impérialisme occidental concernant les évènements  de Syrie et dernièrement de  l’ Ukraine, allant  maintenant jusqu’ au soutien  aux fascistes et autres  néo-nazis, font tomber les masques

Dans la course aux parts du gâteau européen, on commence à se payer d’ audace , dans des visées territoriales au regard desquelles le traité de Rome n’ est  plus qu’ un   inoffensif  évangile d’ union fraternelle des peuples.

 La stratégie nouvelle qui apparaît dans cette affaire Ukrainienne est claire, dont la tournure présente n’ est que l’ aboutissement :

 Peu de gens sans doute ,savent qu’ elle vise également la Biélorussie bien que jusqu’ à ce jour, elle ait été tenue en échec au niveau de sa première étape.

1)       Période d’ activisme et de minage politique organisée de l’ extérieur

2)       Emeutes pilotées par des argousins inscrits dans les plans et intéressés aux buts.    

3)       Proclamation de soutien aux « démocrates ainsi  sortis du chapeau » affirmée haut et fort par  la clique occidentale.

4)       Après une bonne campagne de conditionnement international comme nos chers médias en ont l’ art consommé, il suffira  que l’ O.N.U (devenue maison de tolérance des soudards du Capital) tamponne l’ ordre de mission et on envoie la cavalerie s’ il le faut.

Les esprits attentifs se rappellent forcément du scénario de démantèlement de la Yougoslavie…

Ca c’ est le schéma qui s’ est établi, comme une quasi routine depuis les années 90 où les renégats genre Gorbatchev, Eltsine, Poutine, Medvedev et consorts s’ étaient acoquinés à l’ impérialisme occidental pour les  besoin de leur fourberie : la démolition de l’ U.R.S.S. 

Sans aucun doute, depuis cette triste période des années 90,  l’ impérialisme occidental a pris l’ habitude (fâcheuse), d’ imposer ses desseins à coup de poing sur la table quand ce n’ est pas à coups de bombes sur la G…,

Mais cette fois il y a un hic, il y a du poids : le raidissement  du capitalisme russe, qui depuis l’ arnaque indiquée, à fait un chemin auquel il fallait bien s’ attendre,  nouveau venu à part entière dans le club impérialiste mondial le fameux G8, là où se décide désormais les dimensions des parts respectives qui conditionnent le sort du monde !

Donc ce nouveau venu,  entend avoir une place reconnue, et attend  le respect sans arrières pensées des 7 autres voyous, qui pour leur part,  bien qu’ ayant été largement complices de sa remise en selle, gardent malgré tout à son égard pas mal de  préventions et de réserves. 

Voilà le schéma  tordu de l’ impérialisme du moment.

 Il est vrai que, face aux difficultés actuelles, les 17 millions de kilomètres-carrés concernés sont plus intéressants à considérer comme espace de ressources et champ de manœuvre politico-économique  que comme Etat souverain.

Mais l’ impérialisme des « 7 »  dont le grignotage géopolitique du 8ème est devenu un T.O.C parmi leurs vices (trouble obsessionnel compulsif) (voir Daghestan, Tchétchénie, etc) semble ne même pas se rendre compte que sur cette immense surface, il y a avant tout un pays, une histoire, une population, qu’ il serait illusoire de croire réductibles  à un Etat vassalisé, du moins réductible sans le prix fort, c’ est à dire au prix d’ un nouvel apocalypse 100ans après … mais fatal  peut-être cette fois.    

Quant au nouveau venu dans la mafia , le 8ème, le coup de la Crimée, autant que le regard qu’ il porte ostensiblement vers la vanne de gaz qui approvisionne notamment le tiers de la consommation allemande, devraient faire penser qu’ il n’ est pas résigné au stoïcisme, face aux fumeuses cuisines  que ses frères ennemis européens viennent  faire jusqu’ à sa porte!

Autant d’ évènements et de rebondissements qui donnent  de bonnes raisons de se demander si le spectre d’ une conflagration mondiale ne rôderait pas à nouveau  dans les chancelleries, émanation infernale, produit systémique des fantasmes  du Capital ?

Car nous sommes bel et bien sortis d’ un monde que d’ aucuns disait dangereux parce que fait de deux blocs antagonistes, coexistant « le doigt sur la gâchette ».

A la vérité, ce monde, bien que  loin de la paix absolue, était fait de trois blocs, le troisième étant un bloc virtuel si l’ on peut dire  mais pesant d’ un poids incontestable : le prolétariat international, avec une sympathie naturelle, pacifique,  pour le socialisme réel quoiqu’ on en dise.

Et n’ en déplaise aux pacifistes bêlants d’ une certaine époque,  cette configuration, était un puissant interdit, autant matériel que moral contre  la catastrophe générale, quand le monde d’ aujourd’hui c'est-à-dire l’ impérialisme sans contrepoids, est à l’ inverse,  bel et bien en train de renouer avec ses monstres , prêt peut-être à repartir …comme en 14 !!

Dans cet ordre d’ idée, le présent article se propose de comparer la période actuelle avec la phase historique qui précéda la première guerre mondiale.

Ainsi nous attacherons-nous :

                 - Tout d’ abord à démystifier la présentation historique bourgeoise de ce conflit à laquelle nos commémorateurs de ce centenaire ne vont pas manquer de se référer pour le grand public (et pour cause !). Nous montrerons là le vrai visage, les véritables ressorts de cette guerre.

                 - Ensuite la situation du mouvement ouvrier de l’ époque , ses rapports  avec le pouvoir politique, comment il put , malgré sa force, basculer dans la soupe du patriotisme bourgeois, et surtout comment  « l’ exception russe » traduite dans la révolution d’ octobre 1917, combinée aux horreurs d’ une boucherie interminable et s’ avérant sans issue, le fit rebasculer en sens inverse, c’ est’ à dire dans le sens de l’ internationalisme prolétarien.

A partir de là l’ observateur dispose d’ une espèce de grille de lecture de la période qui va en gros de la fin des années 80 à nos jours pour desceller  au travers des différences de formes politiques du processus mondial, la résurgence des principes de base pour ne pas dire des tares congénitales de l’ impérialisme, désormais à nouveau seul en course (donc retour à la case départ).

Ce sont ces tares, et principalement celle de l’ interventionnisme militaire sans limites internationales de quelque nature que ce soit, bien au contraire, qui constituent le trait commun essentiel des deux époques comparées, trait commun qui largement l’ emporte  sur toutes les différences.

Par la suite, passant par-dessus  la période intermédiaire qui va de 1922 à 1980 et qui n’ a qu’ un intérêt secondaire pour l’ objet du présent exposé, nous analyserons  les mécanismes et surtout les racines qui ont piloté la décomposition  du patrimoine prolétarien international (qu’ il s’ agisse par là des structures du socialisme réel, ou des organisations ouvrières au sein du capitalisme) et conduit principalement à l’ effondrement de l’ U.R.S.S.

Nous suivrons ainsi  le chemin du mouvement ouvrier contemporain  vers  la déchéance totale mettant les masses populaires à la merci des volontés de la classe dominante,  y compris, cela va de soi, dans l’ hypothèse d’ ambitions qui  ne se satisferaient plus du seul  flicage des pays subalternes.

Nous étudierons  donc sous tous leurs aspects, les rapports actuels du mouvement ouvrier tant international que national (et à ce titre en particulier la position des organisations françaises) à la  structure impérialiste en pleine tension. Mais aussi et surtout, dans un capitalisme travaillé en même temps par les convulsions d’ une crise sans précédent du point de vue de  sa durée, nous apporterons la réflexion qui s’ impose sur l’ évolution du rôle du mouvement ouvrier en ce qui concerne sa possible (et nécessaire) influence historique immédiate.

Nous montrerons que cette influence s’ inscrit autant dans l’ intervention de type « prérévolutionnaire »  que dans la reconquête mondiale  de ses positions politiques et organisationnelles  perdues et de ses acquis économiques  et sociaux dévorés par les profiteurs capitalistes.

Nous en déduirons l’ urgence d’ autant plus criante de la reconstruction des appareils ouvriers sur les bases de la lutte de classe  (répudiation sans appel du réformisme), autant dans l’intérêt direct de la condition ouvrière  qui va aujourd’hui vers l’ indigence, que dans celui  plus élevé encore, de la mission révolutionnaire qui échoit inexorablement au prolétariat.

Accessoirement, la situation actuelle du monde attire une fois de plus l’ attention des esprits éclairés sur ce que vaut réellement  la paix pour le capitalisme.

A ce propos, au-delà de son réformisme impénitent qu’ aucun marxiste ne peu cautionner,  Jean JAURES avait toutefois donné une formule qui portait un jugement impérissable, sans appel, sur la nature profonde du capitalisme :

                                               LE CAPITALISME PORTE EN LUI LA GUERRE

                                               COMME LA NUEE PORTE L’ ORAGE

Dommage que cette puissante vision du système ne réussit jamais à rallier le célèbre tribun  au camp révolutionnaire !

Il eût sans doute joint à sa devise un complément beaucoup moins prisé que les « quantiques» pacifistes par la bourgeoisie :

                                               SI TU VEUX LA PAIX , PREPARE LA REVOLUTION !

Mais on peut  imaginer malgré tout, que d’ outre tombe, il a dû plus d’ une fois botter les fesses (et qu’ il continue de plus belle) à ceux qui ont usurpé (et usurpent encore) de sa mémoire. Mais au fait, à quel titre le peuvent-ils encore ?

 

Le lecteur est invité a la poursuite de cette étude, sur un site bien moins dans l’ air du temps et de la mode que les YOU TUBE, les FACEBOOK et tutti-quanti mais est-ce dans la grande mêlée organisée pour la diversion que l’ on trouve les choses les plus importantes …..Pas sûr ….

 En attendant nous nous permettons de revenir sur la juste appréciation du capitalisme de Jean JAURES, à propos d’un  petit camouflet essuyé récemment par le chef de l’ Etat François HOLLANDE. lequel s’ est fait copieusement hué par la foule alors qu’il avait le toupet de flatter la mémoire de Jean JAURES, à Carmaux. Bravo la foule ! on ne peut plus justement et plus lucidement se conduire envers l’ imposture. Les initiés savent que le nom de JAURES est attaché à cette ville par l’ épopée des verreries en coopérative ouvrière,  pour la création desquelles le grand homme n’ économisa pas l’ énergie de ses illusions réformistes (honnêtes pour cette époque précisons-le) 

Mais dans cette localité une autre imposture s’ est produite dans la dernière période, le fiasco du site « m’ as-tu-vu » de Mr Paul QUILLES (le fossoyeur Mitterrandien du grand service public P.T.T) qui s’ est « mis au vert » usurpant sans vergogne de la célébrité  du premier mort symbolique de 14-18 aux seules fins de se créer un fief politique personnel !

En fait ces deux évènements nous indiquent que la formule de JAURES, pour géniale qu’ elle soit, est malheureusement incomplète.

Car  le capitalisme ne s’ arrête nullement à sa nature de porteur de guerre. Il secrète aussi activement en temps de paix les voyous aptes à la conduire un jour, parmi toutes les engeances que l’ on pourrait qualifier de délinquants en cravate du point de vue prolétarien.

Des brochettes de tricheurs de bonimenteurs, et de menteurs tout court, de voleurs, d’ escrocs de suborneurs d’ opinion, de "failliteurs"  patentés etc… qui fabriquent en haut lieu derrières leur discours creux  les oukases  qui pourrissent toujours plus la vie du peuple laborieux … pour assure la pérennité du système !!     

 

LE VRAI VISAGE DU CAPITALISME :

 Derrière le masque des « nobles causes » mis à mal par l’ impatience de la domination, on  reconnaît aujourd’hui le vrai visage  démoniaque  d’ un système  aux abois, près à jouer son va-tout peut-être pour se maintenir coûte que coûte.

 La commémoration de cette honteuse boucherie de 14-18 va immanquablement donner lieu à une campagne de récupération des gouvernants actuels, par leurs éloges hypocrites, leurs hommages au sacrifice, au courage, etc.

Pourtant il est permis de penser que s’ il avait existé à cette époque au titre de ce qu’ il se proclame et non comme instrument juridique de l’ impérialisme actuel, le T.P.I de La Haye eût été submergé, noyé dans  la multitude des prévenus.

Il faut donc que soit administré aux générations montantes, le contrepoison du dédouanement que nos commémorateurs officiels ne vont pas manquer de fournir à leurs pairs de cette époque ancienne.

 Soit-dit en passant pour cette période du début de Vingtième siècle il y a des coups de pieds aux fesses qui se perdent à l’ adresse de ceux qui professent ou croient sérieusement au qualificatif bien connu de « belle époque » .

Nous verrons ainsi que de ce point de vue, par rapport à la période que nous vivons, elle présente une des identités essentielles que nous examinerons avec le lecteur.

Voyons donc maintenant, ce que se gardera bien de dire la bonne société des « commémorateurs ».

Tout d’ abord, il faut planter le décors.

Les 30 années qui précédèrent le cataclysme étaient en fait celle d’ impérialisme à double sens :

La montée en puissance dans le monde entier d’ une grande  bourgeoisie industrielle et financière, dans un essor prodigieux de l’ industrie lourde, de l’ expansion coloniale, à la recherche de nouvelles ressources, de nouveaux débouchés, de nouveaux marchés, à la fois pour les marchandises et pour le CAPITAL.

Dans ce schéma, naturellement, l’ embryon du G8 actuel était déjà là.

Quant à la mondialisation, que les analystes à quatre- sous nous décrient aujourd’hui comme si elle venait tout-juste de se faire, inutile de dire qu’ elle était elle aussi déjà en course. A toutes fins utiles pour les créateurs de néologisme, ce qu’on appelle aujourd’hui la mondialisation n’ est rien d’ autre que le stade contemporain de l’ impérialisme !

Il faut éviter de croire qu’un système socio-économique se différencie sur le fond parce que sa forme change.

L’exploitation des hommes, des pays, des peuples est toujours l’ exploitation. Le principe du capitalisme est toujours l’ extorsion, la spoliation au profit des  propriétaires privés des moyens de production. Il n’ y a dans l’ évolution, que les dimensions et les moyens qui changent.

S’agissant du terme de mondialisation qui n’ est bon qu’ à enfoncer des portes ouvertes, rappelons que Karl MARX et Friedrich ENGELS écrivaient déjà dans le Manifeste de 1848  « qu’ après avoir été le but du capitalisme, le marché mondial en devient désormais la base »

Continuons.

C’ est dans cette grande effervescence économique que se développait parallèlement les classes ouvrières nationales, hommes femmes, enfants le cas échéant , alternativement aspirés, dévorés puis rejetés  en masse,  pour l’ accomplissement  des plans d’ enrichissement  de la classe exploiteuse. 

l’ Internationale socialiste, deuxième du nom,(entendre ce terme au sens marxiste et non au sens pourri d’ aujourd’hui) a refait surface en surmontant les déboires de la 2ème moitié du 19ème siècle , l’ «écrasement de la commune de Paris notamment.

Mais il s’ agît cette fois d’ une classe ouvrière passablement plus radicale, parce que plus instruite, à la fois politiquement et économiquement. Elle s’ est donnée des élites nombreuses, sortis des rangs, qui l’ ont fortifiée et organisée.

La toute nouvelle C.G.T de 1895, n’ inscrit-elle pas à son programme (congrès de Nantes) le principe stratégique de la grève générale ? Qu’en est-il aujourd’hui Mr LEPAON ?

Donc à cette époque, le mouvement ouvrier est en pleine ascension et fortement irrigué par les thèses révolutionnaires.

Peut-on dire qu’ il est fort ? oui et non,  car s’ il a le bénéfice d’ appareils dirigeants (honnête jusqu’à  l’ effondrement de1912-1913) qui  plus est avec un relatif droit de cité, chose qu’  il n’ avait jamais eu auparavant, il reste toutefois soumis  au bombardement idéologique de cette époque, ultra nationaliste, qui contrecarrent l’ indépendance de son développement  politique et partant la solidité de sa conscience de classe.

 Et nous allons voir un peu plus loin   ce que fut précisément  ce  « bombardement ».

A côté de l’ impérialisme du Capital, il existe (ou plus exactement subsiste) à l ’ époque considérée un autre impérialisme , celui des dynasties européennes, sauf en France où la noblesse et la royauté, (déchues  en fonction mais pas mortes en titres) se sont habilement encanaillées avec la loi du fric, trouvant sans doute les privilèges de cette dernière aussi intéressants que ceux du sang)

Précisons tout de même que de son côté, la 3ème république qui à l’ approche de l’ explosion  égraine ses présidents, ses intrigants ses arrivistes et autres bons « viveurs » ( qui sont éventuellement le tout à la fois ), conserve pour l ’ ancien régime  une certaine séduction à laquelle la marque de Monsieur THIERS n’ est sans-doute pas étrangère.

Bref, ce second impérialisme qui va du jouisseur Edouard VII  (succédé par Georges V) au Tsar Nicolas II en passant par le Kaiser  Guillaume, François joseph  d’ Autriche Hongrie  et les pachas de l’ empire ottoman avait comme le premier (l’ impérialisme bourgeois) des visées d’ expansion. Mais ces visées n’ étaient dictées que par le  souci de conservation dynastique.

Car en fait, à l’ exception de la royauté anglaise qui s’ était mis en ménage avec sa bourgeoisie depuis l’ avertissement de CROMWELL , toutes les dynasties des grands Etats Européens  étaient sous la pression de la fameuse « démocratie bourgeoise » d’ une part et celle du mouvement ouvrier ascendant d’ autre part.

Tout ce joli monde,( dynasties et bourgeoisies s’ entend) frères ennemis coexistait sur le fil du couteau, entre gage d’ alliance donné par l’ un à l’ autre et peur d’ être tous débordés et emportés par une révolution ouvrière.

N’ avait-on pas en France   reçu l’ avertissement encore tout proche de la commune de Paris.

Mais en définitive c’ était bien la classe capitaliste qui avant même d’ accéder au  pouvoir politique dans toute l’ Europe,  était en train de prendre en main la barre  de  l’ histoire.

Car si les deux impérialismes avaient de quoi redouter leur fin dans une révolution, il était plus que certain que les dynasties avaient pour leur part, peu de chance de survivre à une guerre d’ envergure .

Ce fut donc le grand paradoxe de cette immonde boucherie qui fut conduite d’ un commun accord par ceux qui avaient tout à y gagner et le savaient et ceux qui avaient tout à y perdre mais ne s’ en doutaient pas !

Laissons de côté le comble de cette configuration qui est l’ étroit lien de cousinage entre tous ces gens, ce qui n’ était pas nouveau puisque même Anne de Bretagne avait déjà eu un enfant Habsbourg !

On juge ici de la pertinence de Friedrich ENGELS lorsqu’ il disait que les tumultes de l’ Europe n’ ont jamais été qu’ une histoire de famille !

 Au total, les uns pour l’ enrichissement, dans un premier temps,  les autres pour l’ illusion de leur prorogation  dynastique  s’ étaient engagés sur l’itinéraire inexorable de la domination du monde, considérant  CHACUN,  et SANS EXCEPTION que la répartition d’ alors n’ était plus conforme à leurs ambitions !

Nous ne nous attarderons pas  ici sur les dynasties balkaniques , Serbie, Roumanie et autre Bulgarie ou même sur la  Grèce, auxquelles ne restaient dans le grand drame  que des rôles  subalternes d’ instruments ou de prétextes aux desseins des puissances principales.    

Mais notons bien que du point de vue, par contre, de l’ étude comparative des deux périodes  (pré- 1914 et pré- 2014), les instruments et les prétextes jouent  un rôle décisif dans les prémisses de conflit…

Pour les deux structures impérialistes précédemment décrites, ce fut  donc sur la base de  nécessités vitales , communes au sens immédiat du terme, mais diamétralement  opposées au sens de l’ histoire que les deux grandes  coalitions  militaro-industrielles se réalisèrent  sur plusieurs décennies.

Et durant toute la période préliminaire, on attrape le tournis à essayer de trouver la moindre cohérence  dans  les tractations bilatérales et traités secrets, les coups d’ esbroufe et coups de force jusqu’ à la provocation, test continuel  des  forces et des réactions entre les protagonistes, défections voire renversement d’ alliances.

 Moteur du système  : les parts de butin mondial que chacun des « bandits »prétendait  conserver, ou tout bonnement convoitait. (France, Angleterre, Allemagne, Russie s’ entend ici) . Il est même établi que dans les derniers jours de la paix, une espèce de traité de neutralité séparée a été conclu entre les deux cousins : le roi Georges V d’ Angleterre et le kaiser Guillaume II qui fut naturellement balayé par l’ enchaînement inexorable des évènements.

C’est dire à quel point cette guerre s’ imposa comme l’ affaire d’ un système d’ intérêts totalement  incontrôlable.

Sous la pression formidable du capital, la guerre était pour ainsi dire le besoin général politico-économique (avoué ou non) de tous les éléments nationaux du système.

Mais pour qu’elle éclatât, Il fallait que par une longue gestation dans les remous du monde  impérialiste ainsi décrit des camps adverses se déterminassent.

A vrai dire, ce ne fut que deux ou trois ans avant le déclenchement que ces deux camps , promoteurs diaboliques de l’ incendie général, furent définitivement établis : Angleterre, France, Russie d’ un côté dans la triple entente, et Allemagne, Autriche-Hongrie, empire Ottoman (déjà passablement en déchéance) de l’ autre dans la triple alliance,     

Car par définition (et ce carnage obstiné, cet aveuglement criminel, jusqu’ à la saignée des nations en est bien la démonstration), l’ impérialisme sous quelque forme que ce soit est foncièrement incompatible avec la notion d’ arrangement et de partage raisonnable. Sa nature profonde, nécessaire même, c’ est l’ expansion sans frein par l’ imposition des volontés d’ Etat,  s’ il le faut par la force, donc la guerre. Tout comme l’ énonce la constatation de CLAUSWITZ  selon laquelle « la guerre est la continuation de la politique par d’ autres moyens. »

Le capitalisme à son stade suprême impérialiste non seulement n’ échappe pas à cette considération mais bien au contraire, il élève la guerre à un niveau de destruction humaine et matérielle sans précédent dans l’ histoire, en faisant une   activité ordinaire, partie prenante instituée de l’ économie et de la politique, une espèce de plan B toujours en réserve, où les généraux et les industriels de l’ armement sont chargés des initiatives (sans le moindre scrupules) pour le compte direct du Capital dominant.


C’ est bien ce qu’exprima  ce 1er conflit mondial qui ne fut ni plus ni moins qu’ un crime de masse inaugurant pour ce  vingtième siècle, une bestialité, une inhumanité  soutenues in-extenso par TOUS LES BELLIGERANTS.

La guerre fut donc, peu à peu et de longue date envisagée, puis préparée ,puis décidée. En tant que monstrueuse nécessité de système conduite délibérément par les pouvoirs (bien qu’ils s’ en défendirent tous face à  l’ ampleur du cataclysme) .

Comme le souligna alors Vladimir OULIANOV dit LENINE, peu importait de savoir qui réellement avait ouvert le premier les hostilités effectives puisque tous ces bandits impérialistes sans exception, s’ étaient  fabriqués depuis des décennies de bonnes raisons d’ en découdre.

Il  poursuivait en dénonçant l’ hypocrisie des cantiques  (y compris ceux du pacifisme)  utilisés par tous sur les intérêts vitaux et la défense de la patrie pour tromper leurs peuples.

Il montrait ainsi que cette boucherie impérialiste n’ était en réalité que l’ œuvre des soudards du capital dans des buts exclusifs de rapine , de repartage violent du butin mondial (colonies, marchés, ressources du sol et du sous-sol, etc…) .

On peut toujours,  s’ agissant de la France, tomber dans le panneau de la récupération légitime des territoires d’ Alsace-Lorraine passés à l’ Allemagne en 1870 à condition d’ ignorer l’ origine honteuse de cette « amputation » et les visées françaises aussi secrètes qu’ inavouables sur la Ruhr  …..

Par ailleurs, que ces territoires restent allemands ou redeviennent français (ce qui eût très bien pu être réglé par voie référendaire) n’ étaient sans doute pas à cette époque, pour les maîtres de forges attitrés, (les De Wendel) la question de première importance, lesquels étaient suffisamment représentés autant au Reichstag qu’ à l’ Assemblée Nationale.

Leur position industrielle par rapport aux questions  d’ armement leur donnait par contre un intérêt qui se conçoit aisément pour s’ en tenir au tableau de l’ enrichissement par le conflit, (tout comme les Krupp allemands) objectif  beaucoup  moins patriote que philistin, et que leurs représentants dans les commissions militaires  ne perdaient pas une seconde de vue.

Non, mis à part son énorme influence pour l’ intoxication chauvine de l’ opinion,  la question de l’ Alsace-Lorraine, comme ont l’ honnêteté de le reconnaître quelques historiens,  fut beaucoup plus un élément de durée qu’ un facteur de déclenchement de ce conflit.

Car l’ enjeu essentiel de la rivalité franco-allemande se tenait, bien loin de l’ Alsace-Lorraine, sur le partage des espaces  africain  et extrême oriental !

- l’ antagonisme austro et germano-russe au niveau des Balkans  sur le dépeçage collatéral de l’ empire ottoman.

- le sort de ce qu’ était à l’ époque la zone occidentale  de l’ empire tsariste,  c’ est à dire la « grande Pologne » retombée de son élan du 17ème siècle en compagnie du grand duché de Lituanie, (zone dans laquelle figure…. l’Ukraine. Tiens donc, comme on se retrouve !)

- et enfin l’  « anglo-germanique » dans la lutte pour l’ hégémonie  maritime , lutte commerciale à la base qui tout d’ abord portait en elle, puis exprima  concrètement  et ouvertement  ses moyens ultimes.

 LENINE démontrait à ce sujet que la nature profonde de l’ impérialisme tournait définitivement le dos aux guerres « justes » ( c’ est à dire tant soi peu dirigée contre une oppression)  pour mener des guerres de conquêtes liées aux mécanismes objectifs du développement capitaliste, société de classes, bien davantage qu’ aux volontés subjectives des hommes, (accaparations de zones géographiques, annexions soumission des peuples et pays de petites dimensions, etc)… et que pour cette raison aucun des belligérants n’ était fondé à invoquer  l’ argument innocent de la « défense de la patrie ».

 L’ idée du recours à la guerre ayant mûri  peu à peu était en effet acquise  dans les milieux  possédants et dynastiques européens ainsi que dans ceux des larbins politiques et militaires.

De ce point de vue, la période de 1900 à 1914 est édifiante. On  y observe à loisir un imbroglio de  manigances et de provocations en tous sens et de la part de tous ,  marqué cela va de soi, par une course aux armements effrénée notamment entre l’ Angleterre et l’ Allemagne.

On y constate l’ extrême difficulté de situer entre l’ Angleterre, l’ Allemagne et l’ Autriche, la France et la Russie , qui a stimulé le plus la machine infernale.

On arrive à l’ impossibilité de trouver dans le tas des pays participants, un quelconque innocent qui  fût  surpris par une attaque dont il n’ eût pas lui-même déjà l’ intention .

L’ entrée en guerre est ordinairement  notée par les historiens au 2 Août 1914 , mais peu de gens sans doute, savent  que l’ ordre de mobilisation générale   fut décrété par le gouvernement français juste la veille, 24 heures après l’ assassinat du gêneur pacifiste JAURES ! (le service militaire avait été porté de deux à trois ans en 1913) ; que la déclaration de guerre de l’ Allemagne  datée du 3 ne faisant en fait que confirmer  ses mouvements déjà en cours  le 2 ! L’ armée russe de son côté mobilise et fait mouvement dés le 31 juillet pour piquer  la Prusse le 3août.  L’ Autriche, n’ est pas en reste dans cet élan unanime,  puisqu’ elle a déjà annoncé la couleur du sang à la Serbie dés le 28 juillet !!   

Autant de choses que se garderont bien (surtout en ce moment) de nous expliquer les « commémorateurs.

Le lecteur nous taxerait à bon droit de légèreté  si nous passions à la trappe la position des Etats-Unis dans ce conflit, un opportunisme économique parasitaire,  générant par fournitures de guerre des revenus fabuleux, tout en restant dans l’ expectative, et se réservant en même temps les voies de sauvegarde pour  l’ entrée éventuelle dans ce conflit « essentiellement européen » selon le discours du président Woodrow  Wilson.

Position que l’ on retrouvera  d’ ailleurs  par rapport à l’ embrasement de 1939- 1945

En ce début de 20ème siècle,  l’ Amérique envisage déjà sa domination du capitalisme planétaire et ne se soucie qu’ accessoirement de l’ issue de cette guerre par laquelle  s’ engraissent ses industriels autant que ses fermiers du Middle Ouest.

Sauf qu’ en l’ année 1917,  quelque chose indiquait à la maison blanche que ses rêves de domination   pouvaient bien devenir un cauchemar… tout simplement par l’ effondrement pur et simple du capitalisme lui-même.  Alors, il fallait entrer en lice…

 Cette dernière mention à propos des Etats-Unis d’ Amérique est par ailleurs d’ une extrême importance pour la mise en relief du point de vue de classe qui fonde le présent exposé. 

En effet, il est généralement sans intérêt pour les masses exploitées et à plus forte raison pour les marxistes, de disserter sur les tenants et aboutissants de la politique bourgeoise ,et partant, de la guerre, pour élucider les  torts, les raisons, les pertinences, les chimères, les manœuvres des uns  et des autres, les dessous et les dessus des évènements historiques, dans le stricte cadre des valeurs propres au système, à l’ ordre bourgeois établi.

La bourgeoisie a suffisamment de capacités intellectuelles et surtout les privilèges de l’ accès aux sources de documentation pour réaliser cette tâche. Et ses historiens ont si l’ ont peut dire abondamment labouré ce « terrain de 14-18 » après que ses obus l’ aient copieusement déchiqueté.

Non, si ce n’ était pour observer pourquoi et comment  le cours du mouvement prolétarien s’ y imbriqua et  pesa incontestablement dans ce premier conflit impérialiste , jusqu’ à en infléchir l’ issue, cet exposé n’ aurait aucune utilité.

Ici s’ impose donc une  remarque d’ importance.

Si les bourgeoisies contemporaines avaient pour cette tragédie historique le respect humain qu’ elles prétendent, elles auraient dû au moins avoir la pudeur de commémorer non pas le centenaire de son déclenchement mais celui de sa fin c’ est à dire le 11 novembre 1918.

En fait, telles que les choses se présentent en cette année 2014, la bourgeoisie impérialiste, classe dominante, ne fera que célébrer  (pour ne pas dire magnifier) son premier crime mondial.

Pour sa part, tout ce qui reste d’ honnête du mouvement ouvrier de par le monde, ne saurait se joindre à cette honteuse opération d’ une classe en décadence, à la recherche de tous les moyens pour redorer son orgueil. Ce « reste » centrera sa mémoire de préférence sur le centenaire de la première révolution socialiste (octobre 1917) et de tous les enseignements de la longue période que cet évènement a inauguré.  Il y puisera non pas la résignation ou le découragement mais une vision  encore plus audacieuse de l’ émancipation humaine.

 Le présent exposé ne poursuit en définitive qu’ un but particulier : montrer qu’ en ce début de 20ème siècle, après les guerres de seigneurie, de royaume, d’ empires dynastiques, de nations, le capitalisme à son stade suprême impérialiste élève lui-même la lutte de classe  hors de sa forme jusque là larvée, au rang d’ un véritable guerre ouverte….
Montrer ainsi que la conscience de classe, lâchée par le mouvement  ouvrier qui  s’ est fait rouler dans la farine du patriotisme bourgeois  le 2 août 1914,   se redresse peu à peu.

Montrer en conséquence, que généralement, au stade impérialiste du capitalisme, les chances de réalisation de la guerre sont en raison inverse du niveau et de l’ ampleur de la conscience de classe dans les masses exploitées, et que pour porter les fruits auxquels elle est  prédestinée, cette conscience doit nécessairement déboucher sur l’ action révolutionnaire.

 Mais revenons à 14-18 …

 La mauvaise farce de  « l’ union sacrée »  machinée par tous les gouvernements avec la complicité des social-traîtres européens  ne résiste pas longtemps elle-même aux ravages des artilleries et des mitrailleuses.  

Pour prendre, en même temps que l’ examen de  sa nature profonde, la vraie dimension  du rejet progressif de cette guerre, il est essentiel de noter l’ osmose entre les évènements qui se produisent sur le terrain militaire et ceux qui jalonnent la vie de « l’arrière » dans les différent pays, et qui vont jusqu’ aux remous  et empoignades oratoires (voire plus) au plus haut niveau des gouvernements.

En fait, cette guerre qui avait, par rouerie politique, arraché pour son déclenchement  une relative adhésion générale, est rapidement vomie par la masse des peuples….

La démonstration ne serait pas probante si l’ on omettait les grèves et manifestations qui commencent très tôt à fleurir un peu partout dans la population civile ( sous l’ impulsion notoire des femmes cela va sans dire, lesquelles n’ ont évidemment rien de commun avec les « danseuses » actuelles de nos médias ), les drapeaux rouges qui sortent et l’ internationale d’ Eugène Potier  qui retrouve le « La »

En fait les révoltes des tranchées ne font qu’exprimer un mélange de détresse et de colère générales qui plonge ses racines dans toute la masse des peuples  face à  leur classe dominante.

Qui plus est, sous l’ effet d’ un  vent dominant venu de l’ Est, la lutte de classes finit par s’ inviter  véritablement, dans les tranchées, au grand dam des  promoteurs du cataclysme.

 

LA CHANSON de CRAONNE

(à mettre trop le nez sur quelque chose, on en perd de vue la nature profonde..)

 On perd de vue cette  substance prolétarienne internationale qui se développe sur les lieux mêmes des combats si l’ on se focalise  sur son point d’ orgue français  du printemps 1917( refus de monter à l’ assaut, mutineries, désertions, etc) , en forçant le trait sur la lassitude, la souffrance et la détresse des soldats.

Il faut observer à la fois les formes, le temps et l’ espace de TOUS les évènements opposables, effectivement et concrètement  OPPOSES à cette guerre, depuis son commencement, non pas par refus de la guerre en général, mais par perception progressive, grandissante, de la part des combattants mais aussi des masses populaires, du caractère spécifique de CETTE guerre : le brigandage  impérialiste imposé par la ploutocratie.     

Précisons qu’il s’ agît bien d’ une tendance générale aux  troupes de TOUS les belligérants, qui s’ affirmera crescendo tout au long du conflit et qui revêt des formes diverses allant de la protestation protocolaire, respectant l’ ordre et la hiérarchie militaire aux mutineries armées où les soldats retournent carrément leurs armes contre leurs officiers (à l’ instar des marins du cuirassé POTEMKINE en 1905).

Entre ces deux extrêmes exprimant la même conscience mais à des degrés d’ audace différents se produira toute une gamme se déclinant selon la nature des hommes, l’ état de la situation militaire immédiate et bien sûr l’ accumulation des souffrances :

la fraternisation dans les tranchées,  manifestations de soldats,  désertions collectives etc

 

Et de ce point de vue, même l’ image du militarisme allemand pur et dur, sans faille, discipliné jusqu’ à la moelle ne résiste pas à l’ examen….Il y a eu des révoltes et des fusillés pour l’ exemple y compris dans les troupes allemandes.

Car si la  « deutsche » soldatesque avait  été si étrangère à toute idée de rébellion, comment la révolution prolétarienne aurait pu en Allemagne, marcher sur les talons de l’ armistice !?.

Comment les conseils d’ ouvriers et de soldats auraient pu du jour au lendemain engager leur prise de pouvoir dans tout ce pays ?

Comment  Rosa LUXEMBOURG et Karl LIEBKNECHT , éminents dirigeants ouvriers (spartakistes c.à.d. communistes) auraient pu à la tête de forces armées mutinées (notamment les marins) contrôler la célèbre Wilhelmstrasse de Berlin et occuper le palais impérial ?   Même le plus ordinaire des militants sait bien que tant de force sociale  ne peut en aucun cas entrer en mouvement aussi brusquement, en quelque sorte comme sortie d’ un chapeau.

Et de leur côté, les militants avertis savent que sans le marché passé par les social-pourris EBERT et SCHEIDMAN (équivalent de nos socialistes actuels)  avec toutes les forces réactionnaires de l’ Allemagne (y compris  le nazisme en herbe), et surtout le haut commandement des  armées, la révolution prolétarienne avait toutes les chances de triompher au pays des germains, un peu plus d’ un an après la révolution russe.

Toutefois, il aurait probablement fallu qu’ elle s’ attende au schéma inversé de la commune de Paris : la bourgeoisie française volant au secours de sa sœur ennemie d’ outre-Rhin  par l’ entremise d’ un quelconque THIERS  « teuton »

Est-il d’ ailleurs certain que l’ armistice du 11 novembre 1918 permettant le retour sans encombre de l’ armée allemande au « Vaterland » soit de ce point de vue complètement innocent ?

Dans cet ordre d’ idée, la bourgeoisie européenne nous montrera par la suite de quel bois elle se chauffe dans son soutien appuyé au cinq années de la contre-révolution russe.

C’ est ainsi qu’ à la place d’ une flambée révolutionnaire générale, l’ assassinat de Rosa et Karl, intervenant au terme d’ une semaine de sanglante répression organisée par les social-pourris allemands,  marqua pour l’ Europe occidentale le reflux des forces qui avaient su résister  à la trahison.   

Remarquons que l’ ironie de l’ histoire produit souvent des choses que l’ on a peine à imaginer.

Exemple : la réunification de l’ Allemagne a fait qu’ il existe aujourd’hui à Berlin, non loin l’ une de l’ autre,  une rue LIEBKNECHT et… une rue SCHEIDMAN  le second n’ étant autre que  l’ un des commanditaires de l’  assassinat du premier !

Mais continuons notre exposé.

En France en particulier, les mutineries du printemps 1917 remettent brutalement les pendules à l’ heure prolétarienne en rappelant la vraie ligne de front, la vraie ligne de partage des intérêts, jusque- là dissimulée, celle qui existe  non plus entre les peuples comme on l’ a toujours fait croire  mais entre les classes nanties d’ un côté et les peuples dans leur ensemble. La réalité cachée  éclate ainsi au grand jour selon laquelle les peuples ne sont que les instruments des rivalités entre les classes dominantes. (ce qui est d’ ailleurs vrai aussi bien en temps de paix qu’ en temps de guerre)

 Sous cet angle, l’ exposé  arrive à un endroit idéal pour honorer  la fameuse « chanson de Craonne » née dans les tranchées de l’ Aisne , suite aux délires ahurissants JOFFRE-NIVELLE qui sans vergogne destinaient  à la tombe des centaines de milliers d’ hommes s’ il le fallait  et dont l’ horreur , dans chaque camp, de chaque côté du front,  scellée par le tristement célèbre « Chemin des dames », ne mesure plus la centaine de mètres « gagnés , perdus, repris et reperdus » à l’ unité de longueur mais aux milliers de morts et blessés dans les deux camps.

 

 

 

 


Venons-en à présent au fameux bombardement idéologique de  la classe ouvrière par la propagande d’ Etat et les agitateurs boutefeux  patentés   de l’ époque, ainsi qu’ aux artisans de la répression , genre CLEMENCEAU  pour la France (eh oui !).

Nous avons indiqué la situation contradictoire du mouvement ouvrier à la fois fort et fragile car soumis à une formidable  pression nationaliste.

Dans ce domaine, commençons par la France .

Qui par exemple  n’ a entendu parler d’ « Action Française », des MAURAS et autre BARRES (dont la mémoire est figée encore à se jour par un monument évoquant la fameuse « ligne bleue des Vosges ». Colline de Sion , 88).

Dans toutes les propagandes il fallait effectivement enrôler virtuellement les plus larges couches populaires possibles, car à cette époque c’ était le peuple qui  était appelé à la  guerre et pas les « mercenaires  professionnels » .

Et le peuple à convaincre, c’ était   les couches laborieuses, classe ouvrière, classe salariée dans son ensemble, paysannerie et autre petit peuple des couches intermédiaires, qui constituaient en puissance la  masse des combattants nécessaires à cette époque .

Pas de conviction dans les masses, pas de guerre possible !

Ici  n’ est pas l’ intention de dire que  la classe possédante fut strictement spectatrice du conflit. Elle y laissa au moins des plumes à son niveau  inférieur mais les paroles de la « chanson de Craonne » sont édifiantes qui rappellent pour quels intérêts moururent ces « gens du haut » : les leurs !

Et cela ne change rien à la nature foncière de cette boucherie, bel et bien faite  avec la peau des peuples pour la fortune des riches !   

 Il nous faut revenir ici sur la formule éhontée «  la belle époque »

Sans aucun doute, le siècle inauguré en 1900 était à son début, à la fois  porteur et annonciateur d’ opulence… pour la classe possédante ! Mais le cours radical pris par le mouvement ouvrier, précisément à cette époque, indique en contrepartie pour tout le pays , la dureté de la condition générale de l’ ensemble des couches laborieuses, à la campagne comme à la ville.

Les grèves, dures et souvent encore plus durement réprimées, les cabales montées par Clémenceau en personne pour jeter en prison tel militant syndical trop efficace , (voir les mémoires d’ un certain Pierre Monatte fondateur de la « Vie ouvrière »), les  mouvements quasi insurrectionnels dans la viticulture du sud de la France (1907) dans lesquels notre même Clémenceau commandant le feu de la troupe contre les vignerons,  montra  que ses talents ne s’ arrêtaient pas à l’ art de renverser les cabinets ministériels, voilà ce qu’était réellement la fameuse  « belle époque pour les masses laborieuses »

Outre cette ambiance répressive de l’ extérieur, le mouvement syndical, pourtant fort et ascendant tel qu’ il le montrait dans toute l’ Europe depuis la vague révolutionnaire du milieu et de la fin du 19ème siècle , était gravement hypothéqué de l’ intérieur, notamment en France par la grande illusion de l’ époque : l’ anarcho-syndicalisme, facette économique du réformisme, qui postulait que la classe salariée pouvait se doter dans le cadre du capitalisme d’une activité économique propre à pousser le capitalisme peu à peu dans la tombe, ceci postulant carrément sur l’ insignifiance  du pouvoir politique d’ Etat.  

Inutile de dire à quel point cette posture générale du mouvement ouvrier,  dont la situation française n’ est qu’ un exemple, pouvait, par une certaine méconnaissance de la nature de classe de l’ Etat et des ramifications du Capital au  stade impérialiste, le ramener  à tout moment dans le giron du nationalisme, et l’ aligner sur les thèses belliqueuses du discours officiel entretenues par les va-t-en guerre indiqués plus haut. Exactement comme les sujets d’ un seigneur qui pour échapper aux brigandages de l’ époque féodale, venaient se réfugier au château de celui qui passait le plus clair de son temps à les saigner!

Au surplus, l’ ambiance enveloppante du national-patriotisme dans laquelle respirait le mouvement ouvrier, était confortée   par une certaine jeunesse intellectuelle, étudiante et autre, macédoine d’ illuminés aux repères instables, mystiques genre Charles PEGUY ou   aventuriers  genre….. 

Ne s’ opposait en fait à l’ idée de la guerre que le pacifisme naïf des JAURESISTES, un pied lui aussi dans l’ anarcho-syndicalisme au plan économique (voir le mirage des  coopératives ouvrières)  et l’ autre dans le parlementarisme bourgeois au plan politique.

 

En Europe ….

 Si l’ on fait un bref tour d’ horizon du continent, on confirme que l’ internationalisme prolétarien initié par la première internationale de 1864 et relancé par la IIème de 1889 est, en raison des considérations qui précèdent, plutôt chétif au sein des masses ouvrières européennes. A proprement parler, il n’ est pas vraiment intégré dans la conscience collective mais simplement « indexé » sur l’ attitude de ses dirigeants les plus en vue. Et c’ est précisément par cette voie que les peuples vont se trouver enchaînés aux desseins meurtriers de leurs classes possédantes.

Rappelons à ce propos ce que l’ on néglige trop souvent :

si pour sa part la lutte de classe économique est un fait objectivement lié au développement matériel, donc pratiquement inscrit dans les gènes du mouvement social et plus particulièrement du mouvement ouvrier,  la lutte politique, et qui plus est la lutte révolutionnaire dans la perspective du renversement du capitalisme est plus étroitement liée au niveau de conscience de classe dans les masses, donc pour une bonne partie à l’ appropriation  du patrimoine culturel prolétarien.

Il est clair que le rôle rempli par les appareils dirigeants ouvrier est décisif pour cette appropriation. Mais il est non moins clair qu’ il peut être aussi bien positif que négatif et le marasme de la période actuelle en témoigne.

Dans cet ordre d’ idées, on ne saurait mieux s’ instruire de l’ état d’ esprit des masses  et  de leurs rapports avec les appareils dirigeants ouvriers de l’ époque qu’en étudiant le tome 21 des œuvres de LENINE ( ce tome 21 peut être considéré comme un outil essentiel du marxisme-léninisme, grille de lecture universelle des rapports de classe à tous les niveaux de la phase impérialiste du système, aussi bien en temps de paix qu’en temps de guerre et à plus forte raison dans les périodes de préparation de cette dernière.   C’ est pourquoi, il mériterait d’ être réédité et relu en masse  pour remettre dans le bon sillon beaucoup de « supposés marxistes ».)

Fort de cette lecture, nous pouvons revenir à la réalité  ouvrière « européenne » de l’ époque considérée, et voir comment et pourquoi un certain « grain de sable russe » a pu à un  moment donné, déjouer  la fourberie de la mécanique idéologique dominante. 

 

A suivre…

 

 
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 15:55

Depuis quelques années on nous rabat les oreilles avec le miracle imminent des voitures électriques.

Naturellement la coterie des  journaleux embarqués, toujours en première ligne pour le compte de la « vérité officielle » ou plus exactement en l’occurrence pour celui des BOLLORE et consorts, rame sur ce thème autant que  l’ exige sa niche fiscale.

A en croire ces marchands de boniments  , les principes  intangibles, fondamentaux pour la physique, à savoir : la conservation de l’ énergie, ne vaudraient pas dans ce cas d’ espèce.

Car si l’ on raisonne avec un peu de bon sens, voilà ce que l’ on peut dire de l’ application de la propulsion électrique dans les conditions actuelles de performances et services rendus par une voiture automobile.

Considérons tout d’ abord le niveau ordinaire de puissance moyenne développée par nos véhicules courants au moyen de ce qu’ on appelle le moteur thermique. Soit 50 kW, ce qui fait à peu près 68 ch din,

Il est clair que dans le cas de l’ énergie électrique,  la charge  devra   réintroduire toute l’ énergie dépensée dans le fonctionnement et ceci naturellement quelle que soit la technologie mise en oeuvre.

Tout se résumera ainsi à l’ application de la simple formule de conservation, soit :

                                   Energie utile = Energie de charge x facteur de rendement.

Négligeons le rendement pour simplifier l’ exposé.

A partir de là, examinons la question du   rapport entre le temps de fonctionnement et le temps de charge.

Une deuxième relation mathématique est ici à considérer, celle qui exprime la capacité d’ un accumulateur  en Ampère- heure.(en quelque sorte une unité multiple du coulomb)

Pour simplifier, une fois de plus, on admettra que le courant de charge est constant (ce qui n’ est pas vraiment rigoureux mais ne change absolument rien aux principes)

On aboutit ainsi à la règle : C(ampère-heure) = I (ampère)x T(heure).

Cette formule signifie ni plus ni moins que :

La capacité d’ un accumulateur étant donnée par construction, le temps et le courant de charge sont inversement proportionnels.

Voyons à présent la relation implicite entre le temps de charge et  le temps de fonctionnement (ce qui peut déjà permettre aux esprits lucides de méditer sur les âneries que l’ on nous débite).

Si l’ on considère que le courant de fonctionnement correspond à la puissance nominale du moteur, il est évident, après ce qui vient d’ être posé, que le courant de charge sera en tout état de cause déterminé à l’ avance par la formule indiquée.

Examinons les cas de figure qui peuvent se présenter.

Tout d’ abord l’ égalité des temps de charge et  de fonctionnement, entraînant de facto l’ égalité des courants correspondants.

C’ est le moment d’ examiner la formule de la puissance électrique

P(watts) = U (volts)x I (ampères), et de revenir à la loi intangible de l’ échange  de l’ énergie. Soit W(joules) = P(watts)  x T (secondes). Ici on pourra adopter l’ heure à la place de la seconde, ce qui ne change rien au principe mais permet l’ homogénéité du raisonnement.

                                   On a donc : W (joules) = P(watts) x T (heures) x 3600.

Il est clair que là encore, pour une quantité d’ énergie donnée, la puissance et le temps seront en raison inverse. Et cette règle s’ appliquera bien entendu, autant pour le fonctionnement que pour la charge.

C’ est ainsi que si l’ on adopte l’ égalité des temps de charge et de fonctionnement, on aura nécessairement égalité des courants  de charge et de fonctionnement.

En prenant l’ hypothèse que le temps de charge soit la moitié du temps de fonctionnement, on aura dans ce cas un courant de charge  double du courant de fonctionnement et ainsi de suite.

Il s’ en suivra que la puissance de charge, forcément à la remorque du courant pour une tension nominale donnée, obéira au même rapport.

Cette règle devant naturellement s’ appliquer à la masse des véhicules considérés, il faut à présent réfléchir à la distribution des probabilités entre la masse des véhicules en situation de fonctionnement et celle en phase de charge.

Tout raisonnement dans le domaine des grands nombres se doit d’ avoir une vision extrême de l’ aléatoire et du chaotique.

En particulier, un système moderne de distribution d’ énergie  doit encadrer largement par excès les hypothèses  de consommation.

C’ est à dire être en excès de capacité  sur la masse des besoins potentiels.
C’est là que le rapport des temps de charge  et de fonctionnement étudié plus haut intervient.

Il est évident par exemple, que si les temps considérés sont égaux, on n’ évitera les risques de débordement qu’ en tablant  à tout moment, sur la  moitié du parc en charge, sans considération du fait que le reste circule effectivement ou se trouve à l’ arrêt.

En dehors de cela on s’ expose à de cuisantes surprises.

A partir de ce raisonnable postulat, il vient automatiquement

que si le temps de charge est moitié du temps de fonctionnement, on peut prévoir le tiers des véhicules en phase de charge, etc, etc, etc….

En revanche la puissance de charge sera dans ce dernier cas, double, comme il est démontré plus haut.  

Au total, si l’ on nomme N le quotient de la puissance de charge sur la puissance de fonctionnement, le rapport entre temps de charge et de fonctionnement sera 1 / N, le rapport implicite  du nombre de véhicules en charge à la population totale du parc – auto X

sera de 1/ (N+1), tandis que la puissance de charge sera pour sa part pondérée par le facteur N.

On aboutit ainsi à la détermination de la puissance installée nécessaire au réseau selon l’ hypothèse retenue pour la puissance nominale de 50 kW :

                                              

                                               Soit Pr(kW)= X x 50 x N / ( N+1)    

 

Accessoirement, interrogeons-nous sur les niveaux de tension et de courant de charge , histoire de juger simplement de la viabilité du système.
On devra prévoir en gros pour notre puissance retenue de 50kW et un temps de charge et de fonctionnement identiques, des valeurs nominales respectives en tension et courant,  de 223 volts et  223 ampères (et quelques poussières).

C’ est ce  qui devra sortir de la fameuse « simple prise électrique » que le crétinisme journalistique se plaît à nous exhiber pour illustrer  ses élucubrations.

Mais revenons à notre estimation globale de la puissance installée nécessaire au réseau.

Evaluons pour cela le parc-auto (national) au nombre de 20 millions, ordre de grandeur très raisonnable, le lecteur en conviendra.

Précisons ici que l’ on ne peut tricher en supposant à l’ avance la réduction forcée du parc ainsi que de l’ utilisation de l’ automobile pour des parcours individuels n’ ayant aucune réponse sérieuse par les transports en communs, (types de parcours qui ne peuvent pourtant que se multiplier à l’ envi dans la société capitaliste).

Toute spéculation de ce genre ou formatage idéologique genre « covoiturage » ne sont en vérité qu’ escroquerie pure et simple prétendant avoir la solution du problème avant même de l’ avoir posé sous tous ses aspects.

Mais revenons à nos moutons…

Dans l’ hypothèse de l’ égalité des temps de charge et de fonctionnement, il vient :

                       

                                               Pr(kW)= 2x 10^7 x 50 x 1 x (1/2) = 5 x 10^ 8 kW

                                                           Soit 500 000 Méga Watts.

A titre indicatif, cela équivaut à cinq fois la capacité nominale actuelle de l’ EDF.

Et ce dernier calcul est le cas le moins gourmand car au fur et à mesure que l’ on augmente le quotient « N » on augmente aussi la puissance exigée pour le réseau.

            Par exemple, pour N= 2 (c’ est à dire temps de fonctionnement double du temps de charge) on obtient Pr = 750 000 Méga Watts.

La question qui vient immédiatement à l’ esprit est : comment produire cette énergie réputée « propre » ?

Cette question se pose aux premiers chantres des véhicules électriques, nos chers écolos, HULOT, VOINNET et COHN BENDIT  en tête, question qui exclue, cela va de soi, le recours tant aux vilaines énergies d’ origine fossile qu’ au diabolique nucléaire.

Présumant leur réponse, explorons la source éolienne.

Ce type d’ engin a un niveau courant de puissance de quelques 2000 kw.

Si l’ on tient compte des facteurs aléatoires du vent, dans le temps et dans l’ espace, et encore sans compter avec l’ « usine à gaz » pharaonique de technologie à envisager  à ce niveau d’ énergie, il n’ est pas déraisonnable de diviser par deux la puissance moyenne possiblement assurée par un tel système soit 1000 kW par « hélice » ou encore 1 Méga Watt.

Voilà d’ un coup notre territoire national recouvert dans le plus modeste des cas de 500 000
Eoliennes. C’ est à dire en gros 5000 par département.

Quant au solaire, à une performance de 100 Watts par mètre-carré , dans les conditions optimales d’ ensoleillement, on évalue facilement le même gigantisme des surfaces condamnées (ainsi mortes pour l’ agriculture entre autres activités.),  et la complexité des technologies à mettre en œuvre, pour constituer un réseau de distribution uniforme sur tout le territoire.

 

Est-il besoin de continuer d’ explorer les aspects techniques de la question pour se rendre compte des inepties qui sont à la base de ce « délire électrique »

Certes si l’ on s’ en tient aux patinettes et autres bicyclettes, pourquoi pas ?

A la rigueur même, une application possible à certains véhicules utilitaires et administratifs.

Mais même dans cette perspective, on a tôt fait de démystifier le terme d’ énergie propre, puisqu’ aussi bien, ces kW électriques doivent être produits  par une quelconque source dont la « propreté et l’ innocuité à tous point de vue, ne sont jamais évidentes in fine.

En conséquence de quoi, dans la fameuse   lutte pour le contrôle des nuisances de l’ activité humaine sur l’ homme lui-même, les énergies « coupables » pour ne pas dire impies,

, bouc-émissaire principales de l’ évangile vert, que l’ on croyait abattues, n’ ont fait en réalité  que changer d’ habit.

Après avoir eu l’ illusion d’ y échapper par des tours de passe-passe électriques,   nous voilà

 donc  ramenés par les oreilles au débat général sur les besoins énergétiques incontournables de toute société moderne, et au constat, comme on le voit ici, des fantaisies dont il est « pollué ».

Dans cette phase capitaliste, nos écolos  raisonnent visiblement du point de vue du petit-bourgeois ou du BO-BO parisien « attaché-case » à 3 ou 4 patates par mois, à la   chemise

 rarement mouillée et toujours à l’ affût des modes et des  « jouets »dernier cri.

Car présenter la voiture électrique comme la voiture prochaine de monsieur « tout le monde » relève  soit du délire futuriste, soit d’ une singulière marche arrière imposée d’ office

aux performances de  nos  moyens individuels de déplacement.

On a du mal à saisir la pertinence de cette dernière hypothèse.

Ainsi suffit-il d’ un tout petit peu de bon sens pour   se convaincre que les énergies et autres technologies dites nouvelles, présentées sur ce sujet comme une providence pour l’ humanité, ne peuvent raisonnablement échapper à  une vocation marginale, voire « gadjetique », par rapport aux besoins actuels et futurs, sauf à vouloir faire rentrer de force la condition humaine dans une bande dessinée farfelue.

Quant au prolétaire, le caractère  soi-disant salvateur des énergies nouvelles, et des économies d’ énergie, parallèle idéologique au  recul programmé, (relativement aux besoins) de la production énergétique n’ est qu’ un mythe (pour ne pas dire une imposture) avec lequel on essaye de l’ amuser pour mieux l’ entuber.

C’ est ainsi que les hausses délibérées du prix du KW actuellement annoncées sans vergogne vont essentiellement contribuer au principe de sauvegarde générale du taux de profit, principe dont la devise est : consommer toujours moins pour le même prix, et à terme, pour plus cher.

On aura donc beau  déguiser ce mythe en progrès technologique, tant qu’ on voudra, il signifiera toujours pour la masse des exploités, le recul de leurs conditions générales d’ existence.

Complément à venir:

 

1) Hausse massive du prix de l’ électricité en Allemagne, et pour cause…

 

2) Bavardage à mourir de rire sur FR3, au sujet de «  la consommation des téléphones portables » au cour duquel une nouvelle et mystérieuse unité de mesure électrique nous est très sérieusement présentée par une journaleuse : le  « KW/H (  kilowatt par heure ?!) ainsi apparue à l’ écran et ainsi énoncée !

Décidément, on se demande où les médias vont chercher leurs experts... en élucubrations.

Essai Marxiste de M.A Lebarbier

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 18:00

C’ était avant, un monde de lutte certes, de rapports difficiles, d’ antagonismes d’ intérêts.

Mais c’ était un monde sans équivoque, dans  les perspectives visibles  de l’ émancipation.

C’ était un monde où le mot CLASSE était le point de repère de toute réflexion politique, économique ou sociale, ou rien dans l’ intellect et la conscience ouvrière, prolétarienne, n’ était faussé par les « bourgeoiseries » aujourd’hui à la mode.On nous le disait dangereux,

 soi- disant au bord de la guerre, parce qu’ il était fait de deux blocs.

Mais regardons derrière nous. Faisons le bilan à dater de la déchéance, depuis la fameuse période qui va de la fin des années 1970 à la débandade des années 90.

Les Etats de souche prolétarienne d’ autrefois, fière avant-garde du progrès de la société humaine n’ en déplaise aux esprits chicaniers, ont  disparu du paysage et plongé dans la marmite capitaliste , laissant un chaos pitoyable qui va de l’ imposture chinoise à la capitulation vietnamienne, en passant par l’ agonie cubaine et le « bras d’ honneur nord-coréen » qui ne pourra pas durer.

Quant aux organisations de même souche, de par ce monde (syndicales entre autres), elles ont toutes, de près ou de loin, fait allégeance aux système, se faisant « collabos »et consacrant ainsi pour les générations populaires actuelles ni plus ni moins qu’ une ère de servitude.          

Un boulevard s’ est ainsi présenté à l’ avènement d’ un monde à feu et à sang,  pour le compte de la domination impérialiste sous la houlette du gangstérisme américain, chef de  la bande de voyous dans laquelle s’ inscrit la France.

Dans ce schéma, est apparue  une véritable orgie de gendarmerie internationale qui fait la pluie et le beau temps, sans frein, (pluie de bombes et de drones naturellement), visant à imposer l’ ordre nouveau et brutal du capital en crise, derrière de belles phrases sur le bien, le droit, la justice, la civilisation, la liberté etc…

Cette odieuse situation provoque et entretient par ailleurs  une gabegie de flux migratoires massifs qui plongent des milliers d’ hommes, de femmes et d’ enfants dans le dénuement et l’ indignité, autant qu’ il crée des configurations civiques malsaines et explosives.

Voilà donc le fameux monde libéré des tensions est-ouest qu’ on nous avait tant recommandé !

Et la crise ? Inutile d’ en décrire les affres que le monde salarié connaît ou redoute.

Par contre, moins inutile est d’ en rappeler les racines : la baisse tendancielle du taux de profit qui amène le capital à faire obstacle à son propre développement et désormais à l’ échelle universelle.

  Pour parler simplement, on est depuis un bon moment rentré dans une phase où la classe  capitaliste soit « mange la grenouille »  dans l’ insolence de ses luxes ou de ses carambouilles, soit guigne vers des sources plus juteuses c’ est à dire les  abysses de l’ indigence  salariale.

Et quoi qu’il arrive, les Etats sont là pour renflouer les dégâts au capital et pomper en retour dans les poches des peuples.    

Cette crise est effectivement universelle. Elle n’ a donc pas de solution dans le capitalisme, contrairement à ce que s’ emploie à faire croire toutes les cliques médiatiques  toujours à l’ affût de l’ exemple soi-disant salvateur de tel ou tel pays…  que l’ on apprendra tôt ou tard dans la panade comme tout le monde ! ou des  échappatoires individuelles, tarte à la crème des reportages-intox.

Cette fébrile activité médiatique apporte évidemment caution à la malhonnêteté politique de tous nos gouvernements qui s’ ingénient dans des mesures-spectacle illusoires qui ne peuvent en aucune manière entamer le fondements des rapports capital-travail, lors même que ce sont ces rapports et rien d’ autre, qui sont le moteur de la crise actuelle.

A vrai dire, l’ issue dont sont en charge les gouvernements porte-faix du capital envers les masses exploitées ce n’ est pas un quelconque retour à une situation convenable mais l’acceptation de courber toujours plus le dos. 

Et la France dans tout cela ? La France n’ est rien d’ autre qu’ une partie de ce monde dépravé.

Pour qui douterait de ce qui précède le portrait et l’ état actuel de notre pays devrait  aider à se convaincre.

Face aux  emplois qui tombent par centaines, par milliers comme les feuilles mortes, aux conditions de vie qui se durcissent, à l’ hémorragie économique, les oppressions en tous genres, les démolitions anti-sociales ne renoncent pas, ce ne sont que les discours de couverture qui changent.

Près de cent ans après la 1ère guerre mondiale, on nous ressert sans vergogne le schéma pourri de l’ union sacrée autour de la classe dominante.

On nous amuse avec des formules aussi  creuses que ronflantes, comme les emplois d’ avenir (genre balayer les feuilles dans la rue) « glorieux avenir pour l’ emploi » si l’ on peut dire.

Tandis qu’ on arrose les banques et le patronat !

Ouf ! les Citroën-Aulnay sont « sauvés » … par une bénédiction et un  enterrement de 1ère classe. Mais au fait, qui dit qu’ un jour les SAFRAN, ex SNECMA …. ?

Alors, le bouquet, (comme s’ il n’ y avait rien de plus important dans les conditions actuelles), on nous balance les thèmes de« sociétal » les plus fétides . Grossières diversions sans doute sur lesquelles on compte pour occulter la gravité de cette période, entre les travailleurs pauvres de la semaine, astreints à coucher dehors ou peu s’ en faux et les égarés revendiquant le travail du dimanche !

Thème final de ce tract que vous retrouverez  prochainement sur notre site :

« La solution à ce merdier mondial  et le rôle spécifique que doit y jouer pour chaque pays (développé) la reconstruction du syndicalisme de classe que prône l’ organisation D.P.I.O… »

Tract distribué le16 novembre 2012 devant la SNECMA Villaroche

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 17:30

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Parmi les ténors de la peste verte,(j' entend par là "l'écologisme", religion à la mode du néo-capitalisme) il n' y a  pénurie ni d' audace, ni de ridicule, c' est le moins qu' on puisse dire.

Prenons par exemple la  dernière trouvaille de Cécile DUFLOT déplorant sentencieusement l' absence dans le programme du candidat " HOLLANDE" d' une prise en compte des "racines écologiques de la crise".

Comme chef d' œuvre de sauvegarde bec et ongles du capitalisme, le programme du candidat blanc-bonnet (comme aurait dit Jacques DUCLOS),  serait donc encore trop timoré, c' est à dire pas assez vert.

Voila une dialectique digne du prix NOBEL! a faire érecter MALTHUS et FEUERBACH dans leurs tombes. Un petit effort, madame la bavarde, et dans peu de temps, vous nous parlerez des racines écologiques... du  sacrifice antique des vierges pour amadouer les dieux!.

Mais pourquoi se gêner à présent dans la mesure où tous ces thèmes, dont le pouvoir  régénérant pour le taux de profit n' a pas échappé aux tenants du système, se sont installés dans la vérité officielle?

Et comment par ailleurs s' étonner de telles âneries de la part de gens capables de tout pour asseoir leur carrière publique y compris de fleurter avec l' hystérie verbale.

Du professionnalisme "va-en-guerre" de Mr COHN BENDIT (au point même de se faire huer par les verts allemands sur la piraterie impérialiste du KOSSOVO au congrès de 1999), aux indécences politicardes de Mme DUFLOT (encore elle) à l' occasion du drame de Fukushima, on n' a que l' embarras du choix. En passant, cela va de soi, par les provocations pédérasto-matrimoniales de Mr MAMERE. (mais peut-être aura-t-on l' occasion de reparler à part de ce dernier et grave sujet)

Il faut croire que la contribution d' une certaine "science" embarquée, jointe au matraquage médiatique quotidien de  ce nouveau vecteur d' oppression mondiale n' apparaît pas assez efficace pour certains excités du milieu considéré.

Au fait, j' espère que dans le prolongement de ses rages anti-nucléaires (à la limite même de la diabolisation de l' électricité), Madame DUFLOT n' a pas oublié de résilier son "éventuel" abonnement par erreur à l' E.D.F. Ceci vaut d'ailleurs pour tous ses émules et autres hypnotisés du vert évangile. On ne saurait, en effet, vouloir le beurre et l' argent du beurre.

 

Serviteur . Marie-Ange LEBARBIER

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 17:13

Bien que le sujet traité au verso de ce tract puisse  sembler  un peu dépassé ou incongru, pour le lecteur, il ne l’ est pas du tout.  Outre qu’ il instruit utilement sur le niveau de corruption des bureaucraties ouvrières, il ramène inévitablement à la question.

Et répondre sérieusement à cette question et implicitement aborder le problème de la reconstruction, impose d’ une part un rappel socio- historique et d’ autre part une certaine prise d’ altitude sur l’ actualité de ce monde.

Tout d’ abord, le syndicalisme de classe implique par principe la prise en compte de               l’ antagonisme irréductible entre les intérêts économiques de la classe prolétarienne (au sens large) et de la classe des profiteurs capitalistes.( petite, moyenne ou grande bourgeoisie)

 C’ est essentiellement la lutte sans concession entre le salaire et le profit. Nous disons bien sans concession !

Historiquement, cette notion de lutte économique de classe est contenue dans la génèse du système lui-même : le capital( et ceci indépendamment de toute volonté humaine) n’ a d’ autre vocation, d’ autre issue que celles d’ exploiter, d’ extorquer, d’ opprimer, de violenter, de détruire, pour assurer l’ existence, la persistance  de ses privilèges sur le travail.

 

C’ est sur cette base et uniquement sur cette base que se définit le syndicalisme de classe.
Un syndicalisme indispensable, irremplaçable, instruit des réels ressorts de la richesse (le travail productif) et conscient des «tâches- étapes » de la lutte économique que se doivent  d’ envisager les travailleurs :

-          assurer d’ une part la défense et le progrès de leur condition

-          peser d’ autre part de tout leur poids dans l’ avènement d’ une société sans classe.

 

Ensuite, ( ce qui ne manque pas d’ une mise en valeur sans précédent dans la période électorale française), la réflexion lucide et indépendante sur l’ état actuel du monde (en véritable éruption) s’ impose à la conscience collective ouvrière.

Il est en effet indispensable à ce que nous appelons la reconstruction syndicale, de percevoir la nature et surtout la dimension mondiale du processus  politique en cours, processus qui n’ a pas manqué de se rappeler immédiatement après nos singeries présidentielles : la réunion de  la MAFIA du G8, aux ordres du sanctuaire États-Unien…

Lisez la suite de cet exposé sur notre blog D.P.I.O : http://www.syndicat-dpio.org

 Mais, dans l’ immédiat, un exposé D.P.I.O se doit de souligner la fourberie de tous ces politicards social-démocrate qui, au cours de la dite singerie présidentielle, nous resservent sans vergogne leur attachement au service public.

N’est-ce pas manquer de la plus élémentaire pudeur de passer ainsi à la trappe toutes les saletés inaugurées par un certain Paul QUILES dès 1988 (ministre des P.T.T de l’ époque), et dans lesquelles la gauche en tête et la droite à sa suite n’ ont fait que rivaliser d’ hypocrisie et de fourberie.

Entuber  350 000 fonctionnaires et dilapider le bien public au profit du club des capitalistes de la communication, voilà leur souci du service public, leur œuvre méprisable et dont l’ essence

nuisible s’est par ailleurs exprimée dans tout le secteur public et persistera sans aucun doute   en dépit de la poudre aux yeux des discours et des expédients…

Tract  distribué le 14/06/2012 devant la Direction  régionale de France Telecom à Melun (seine et Marne) en accompagnement de notre expression sur la réforme des retraites.

 

Cher Lecteur, Voici comme promis la suite de l’ article dont vous avez eu le début sur le tract intitulé «  Ou est donc passé le syndicalisme de Classe »

 

… Effectivement, les singeries électorales se succèdent dans cette société capitaliste, 

aujourd’hui pourrissante, sans que jamais les problèmes de plus en plus graves qui la travaillent trouvent la moindre solution sérieuse, en dehors d’ expédients de toutes sortes qui ne font au contraire que les multiplier.

 

La crise actuelle.

 

Les publicistes  bourgeois  s’ évertuent à nous présenter cette crise comme l’ expression d’ une certaine  immoralité dont le système serait victime et qui pourrait être résolue par des règlementations coercitives adaptées.

En fait, on voudrait nous faire croire que l’ on peut moraliser l’ exploitation de l’ homme par l’ homme. Mais comme nous le développons dans nos écrits, la stigmatisation de tel « excès » que l’ on fait soudain semblant de découvrir ne vise qu’ à  dissimuler la décomposition, la dépravation, la corruption générale de cette société.

A vrai dire, qui peut prendre au sérieux cette hypocrite guéguerre entre nos deux larrons en foire : le capital industriel et le capital financier.

Et quand nous disons dépravation, nous ne parlons pas que de celle qui dans le domaine des mœurs, sans aucun doute par l’ action  « sous-marine » d’ une coterie suffisamment influente

vise à s’ inscrire carrément dans nos institutions.

Non, nous voulons parler d’ abord de la dépravation de base, la base matérielle des rapports économiques en question dont une seule image révoltante résume tout de ce monde :

D’ un côté les ventes d’ objets d’ art, les salons du luxe les plus extravagants, le tourisme spatial à 20 millions de dollars le tour de terre, autrement dit les montagnes de ressources qui s’ évaporent dans la puanteur des privilèges, et de l’ autre, des millions d’ enfants dans le monde qui souffrent et meurent pour des raisons (entre autres la faim) complètement anachroniques, mais également dans nos pays dits « riches », une misère sociale galopante qui se signale partout  jusqu’ aux catégories des travailleurs pauvres qui en sont à « coucher dehors » par indigence de leur salaire.   

N’ est-ce pas là le schéma de base d’ une société dépravée ? Quelle vitrine nauséeuse !

Et comment peut-on croire que l’ on pourrait s’ en débarrasser par des « morceaux de papier » déposés bien gentiment dans des urnes, ou même quelques facéties  sur le traitement des ministres, parlementaires, dignitaires de l’ Etat et autres P.D.G les plus en vue ?

Rien d' autre en vérité qu' un ridicule jet de désodorisant dans une fosse septique !

On essaye de nous faire croire aussi que pour les pays où la crise est la plus en vue  c’ est la faute des « gens » (les citoyens ordinaires), qui auraient quelque peu abusé et ainsi mis leur pays sur la paille ! Autrement dit, que les grecs, les italiens, les espagnols, les portugais, les irlandais…etc ne seraient qu’ un ramassis de fainéants et de fraudeurs !

Ce raisonnement dégoûtant activement répandu et entretenu dans la populace par les médias des deux côtés du Rhin est bien pratique pour obtenir toujours plus de consensus à l’ austérité tout en nous amusant avec les refrains sur la croissance… au frais de la condition ouvrière bien entendu !

Ce tableau général une fois brossé, il le fallait nécessairement, revenons à notre interpellation sur le syndicalisme de classe.

Nous ne nous étendrons pas ici sur une démonstration qui se résume en quelques mots :

Passé à la trappe par ses dépositaires félons, démonstration que le lecteur a tout loisir de suivre sur ce site.

Mais cette réponse sous forme de constat amène à son tour à deux autres questions :

Ce type de syndicalisme  serait- il devenu inutile, périmé ? et sinon comment peut-il et doit-il reprendre pied ? 

.................à suivre

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