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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 16:44

 

                

Chers  camarades,

 

Peut-être allez-vous vous demander ce que viennent faire dans la situation qui vous menace , des exposés  sur  l’état actuel du monde  et sur la question précise  des retraites.  alors  expliquons-nous.

 Il faut bien se dire que désormais  il n’est plus de dommage économique local qui ne révèle les appétits insatiables du capital et  n’annonce du  même coup la prédation massive, effrontée et sans limite, face à laquelle il n’est d’autre réponse que la levée en masse.

La rétrospective des trente dernières années est suffisamment éloquente pour comprendre cela, et saisir ainsi les ressorts du tsunami anti-ouvrier qui sévit aujourd’hui.

 Certes, aucun militant sérieux, (et notre sigle en atteste) ne saurait contester l’importance vitale et légitime d’une bataille ponctuelle de sauvegarde ou de progrès,  en particulier pour la question de l’ emploi.

Vive donc la lutte pour le maintien du site PSA Aulnay !...

Mais par ailleurs, comme tout combat, la lutte économique du travail contre le capital ne saurait déroger aux considérations de l’art militaire : aucune action ne peut se soustraire aux données de l’ensemble.

Ainsi,  le cadre local immédiat est inévitablement subordonné à la situation générale actuelle,  c’est à dire en l’occurrence aux perspectives et aux enjeux socio- historiques  posés aujourd’hui par le capitalisme pourrissant.  

C’est de ce seul point de vue qu’apparaissent à la fois la  stratégie appropriée, la nécessaire dimension de l’engagement, et partant , la validité de l’outil  organisationnel.

Dans cet ordre d’idées, comment des syndicats, en janvier 2012, alors que l’ orgie de démolition capitaliste bat son plein,  peuvent-ils encore se prêter à une singerie sociale avec la clique du gouvernement et du patronat ?

Pour couvrir sans doute de leurs rodomontades dérisoires un massacre de plus,  comme  pour la retraite ?

N’est-il pas temps de s’interroger sur les camouflets répétés que la classe  dominante inflige à la masse exploitée, au recul général et constant, dans l’ humiliation des échecs de tous ces combats séparés… pour les mêmes enjeux, pour les mêmes revendications  fondamentales !

En quoi par exemple, les aspirations et les intérêts vitaux des  «  CONTINENTAL » des «   SEA FRANCE  » , des «  PSA  » etc,  etc,  etc … seraient différents au point de ne pouvoir se retrouver, s’unir dans une même grande bataille, dans un affrontement de grande envergure, classe contre classe, seul capable de limer les dents du système, et préparer la suite.

Le lecteur aura compris que se pose ici la question clé de la grève générale, question  éludée depuis une bonne vingtaine d’années par un mouvement syndical qui a visiblement tourne le dos tant aux besoins alarmants immédiats qu’à la vocation historique de la classe ouvrière.

Il est tant de sortir de la subordination soi-disant incontournable des intérêts ouvriers aux privilèges des exploiteurs .

Il est tant de démystifier toute  cette idéologie  « poudre aux yeux »,  et de bannir ceux qui la propagent  ou qui la cautionnent.

Que ce soit en tant de paix (apparente) ou en tant de guerre, on sait ou conduit   toute forme d’ union sacrée avec la ploutocratie….

Pour en savoir plus, pour renouer avec l’ indépendance revendicative, base de tes intérêts de classe,  n’ hésite pas à consulter le blog DPIO et à intervenir  dans le débat.

 

 

Tract  distribué courant Avril 2012 devant l'usine PSA d'Aulnay sous Bois en accompagnement de notre expression sur la réforme des retraites.

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 19:12

 

Etudions le grâce à : L’ ARNACO SCOP »

         

 Un virus économique est apparu  qui menace la classe salariée.
Son effet clinique est  l’intoxication idéologique. Il produit un aveuglement intellectuel ponctuel ou durable selon les cas, à savoir l’occultation des causes de crise du capitalisme et surtout, du seul vrai remède à y apporter. Naturellement, les sujets les plus  exposés et les plus vulnérables sont les salariés en but à une quelconque galère de leur entreprise, de la baisse substantielle des affaires à la faillite organisée ou autre exode du Capital vers des espaces plus juteux.

Il porte un nom qui déjà annonce par lui-même un bruit de massue  sur les consciences : la SCOP ! (à l’ appellation ronflante de « société coopérative et participative »)

On ne s’étonnera donc pas que les échotiers attitrés des intérêts de la classe dominante (politicards, médias etc…) lui assurent actuellement (grâce à l’expectative du syndicalisme faillitaire) une si chaude publicité.

Puisque le symptôme caractéristique produit par cette saleté de parasite n’est ni plus ni moins que le rachat coopératif des oripeaux industriels par les salariés eux-mêmes!

En terme économique cela signifie l’anéantissement du salaire  dans les ruines du capital.

Car quelle que soit la source immédiate des fonds mis en jeux dans ce genre de combinaison, il s’agît bel et bien de salaire, in fine

Le plus bel exemple de ce piège (en même temps que celui d’un héroïsme ouvrier  forçant le  respect et l’admiration) a été fourni dans les années 80 par les mineurs anglais de la célèbre TOWER COLIERY.

Un esprit simple s’ étonnerait que dans les conditions actuelles, la classe ouvrière puisse être égarée  au point d’ éponger à ses frais les effets de telle ou telle déchéance conduite par ceux qui vivent et s’ enrichissent de leur travail non payé.

Cet esprit simple dirait même qu’ il est doublement sot et absurde d’ attendre que l’ affaire soit dans le mur pour en prendre les commandes   et que par extension, la crise devrait inspirer à la classe ouvrière, non pas des réactions de ce genre qui ne sont que sauvegarde du capitalisme, mais la solution générale radicale, son élimination pure et simple.

Car on ne voit pas pourquoi, si la classe salariée  est capable de recréer de la viabilité à partir des  poubelles du système, elle devrait s’arrêter là !

Autrement dit, pour notre esprit simple, cette saleté de SCOP, avec sa « tronche de radeau de la méduse », n’est rien d’autre que le mirage d’une fausse propriété, plus traître encore(en particulier dans les conditions actuelles) sous le capitalisme que l’exploitation sans masque.

Inutile de dire ce que valent les discours mielleux de toutes les facettes du réformisme, de droite à gauche, sur cette question.

Décidément, vous dira l’esprit simple, comme le démontre si bien le marxisme, que ce soit au propre ou au figuré, le Capital ne peut réellement être racheté par la classe exploitée, mais uniquement exproprié ! Ce qui n’est en fin de compte que « rendre à César ce qui…. ». Etc

Paru dans le " Pays briard" du 09 Mars 2012

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 16:44

Les travaux de la 12éme Assemblée Générale de L' organisation D.P.I.O qui s' est tenue le 2 octobre 2010 à Provins ont renforcé la conviction de ses membres dans la nécessité toujours plus pressante de la reconstruction d' un véritable syndicat de classe, seul moyen d' assumer le niveau suprême de la lutte économique en attente: la grève générale

Cette session s' est tenue en effet durant la dernière phase du scénario 2010 ponctuant une nouvelle étape (mais non dernière, hélas) du massacre du système de retraite.

Un pied dans le "conseil de démolition" du Medef, (officiellement présenté sous l' appellation: "Conseil d' orientation des retraites") l' autre dans leur mise en scène sociale à grande échelle, mais dans tous les cas à fleuret moucheté, les syndicats traditionnels, toutes chapelles confondues, nous ont gratifié une fois de plus de leur art d' éviter le pire (pour le capital s' entend), c' est à dire d' éviter à tout prix la levée en masse qui  s' impose à l' ensemble des travailleurs depuis des années.

Cette stratégie de lutte "doucereuse", visant strictement l' imagerie médiatique en vue du racolage syndical réformiste, et recourant notamment aux manifestations inoffensives du samedi, est véritablement la honte de l' histoire du mouvement ouvrier.

En particulier dans la période ou la pression de l' exploitation capitaliste inflige des blessures toujours plus douloureuses à la masse des exploités.

On est effectivement livré à la honte si l' on compare cette odieuse stratégie de collaboration à la magistrale leçon administrée par le L.K.P guadeloupéen dans le mouvement des 44 jours à la charnière 2008/2009.

Inutile de démontrer, au regard de tels constats, la ridicule fourberie qui gît dans la bouderie d' un certain Bernard THIBAULT à l' adresse d'une cérémonie présidentielle.

Nous  le redirons donc sans relâche: il ne tient qu' à ceux des travailleurs qui sont conscients du bourbier organisationnel dans lequel le prolétariat français,  entre autres, s' enlise depuis des décennies, de prendre sans attendre la tâche de reconstruction syndicale à bras le corps.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 18:37
C.O.R: Une preuve supplémentaire de la collusion entre politiques, patronat et syndicats
C.O.R: Une preuve supplémentaire de la collusion entre politiques, patronat et syndicats

Conseil d’Orientation des Retraites :

Qu’est-ce- que cet organisme et quelle est sa raison d’être?

Sous couvert de sophismes ficelés par les saints sacrements du profit et matraqués sans relâches par les médias (Baby-boom, allongement de la durée de vie, etc...) cet organisme créé en 2004, est chargé précisément de justifier "l' orientation" de la condition ouvrière, la condition salariée en générale, vers la soumission à un forfait social toujours plus régressif.

On y voit notamment l’évocation d’un système à la carte qui supprimerait purement et simplement toute référence légale à l’âge.

Qui y retrouve-t-on?

…des syndicalistes, et qui plus est les héritiers "félons" de la lutte de classes, (Ex: le cégétiste Jean-Christophe LE DUIGOU) devenus "collabos" siégeant dans cette instance bourgeoise de démolition sociale en compagnie de toute une clique patronale et technocratique, genre Guillaume SARKOZY (la dynastie du culot) et qui nous cuisinent ensemble, à huis-clos, un avenir "aux petits oignons".

Si on rajoute à cet ensemble iconoclaste un aréopage de députés et sénateurs comme le communiste Maxime GREMETZ on mesurera l'étendue de la corruption !

Qui l’eut cru?

Bien que surréaliste, ce schéma faisandé du fameux "partenariat social" consistant de la part des dirigeants syndicaux en vue à trahir leur droit d' aînesse pour un plat de lentilles est bien l'expression actuelle de la situation catastrophique dans laquelle le mouvement ouvrier s'est laissé peu à peu conduire, pour ainsi dire malgré lui, dans une espèce d' hypnose sociale dominée par le réformisme.

Depuis le début des années 80, un groupe de militants intitulé D.P.I.O (Défense et Progrès des Intérêts Ouvriers) ne cesse de dénoncer la dérive qui conduit la classe salariée à la déchéance pour les seuls besoins de la conservation des privilèges capitalistes, dans un système périmé et arrivé dans l' incapacité totale de surmonter ses tares.

La D.P.I.O expose l’accumulation de faits qui sont autant de preuves du passage des appareils ouvriers traditionnels au service de la classe dominante.

Elle en démonte les mécanismes et les responsabilités, et surtout indique l’impérieuse nécessité pour la classe salariée de sortir de la funeste léthargie dans laquelle elle a été fourvoyée depuis des décennies.

- REHABILITER l’héritage historique de la classe ouvrière, mais d' abord le CONNAîTRE pour le sortir de l’imposture.

- RECONSTRUIRE l’instrument permanent indispensable à la reprise du flambeau et se libérer d’un syndicalisme à la petite semaine.

- SE DONNER ainsi, d’urgence, une ORGANISATION ET UNE DIRECTION OUVRIERE INDEPENDANTE, HONNETE et VOLONTAIRE, première tâche incontournable pour assumer le grand combat de la GREVE GENERALE sur les FONDAMENTAUX économiques de la classe salariée: salaires, emploi, conditions d'existence, statuts et conventions.

C’est dans cet esprit combatif que la D.P.I.O vous invite ici à rejoindre ses militants en les contactant par courriel :

reconstruction.dpio@free.fr

VIVE LE RETOUR AU SYNDICALISME INDEPENDANT ET OFFENSIF!

VIVE LA GREVE GENERALE!

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 16:45

Le Syndicat  D.P.I.O a tenu le samedi 27 septembre dernier son assemblée générale.

Nous rappelons au lecteur que cette organisation lutte depuis de nombreuses années contre la trahison des appareils politiques et syndicaux traditionnels, censés promouvoir les intérêts ouvriers, mais qui dans leur ensemble se sont vautrés dans la fange réformiste issue du 10 Mai 81.

La dite assemblée s’est  déroulée dans le cadre d’une situation politico-économique mondiale particulièrement critique qui n’est pas sans alimenter une certaine angoisse.

Elle n’a pas manqué de constater et d’analyser à chaud les contorsions dialectiques des valets du capital  (Chef de l’état et de gouvernement, ministres, politicards bourgeois etc.) pour essayer de défendre bec et ongle le système périmé qu’ils entendent maintenir  afin qu’une poignée de parasites puisse continuer à s’empiffrer

de leurs privilèges au prix de la misère et de la galère croissante des masses exploitées.

Nous ne rentrerons pas dans le détail ici afin de ne pas amortir l’impact essentiel de ce communiqué.

Car même si l’on peut aisément faire litière des arguties officielles jusqu' à rire de leur ineptie, il est à craindre que l’enjeu majeur remis au premier plan par cette crise puisse hélas passer inaperçu pour la grande majorité du prolétariat lui-même, intoxiqué qu’il est par l’idéologie dominante.

La partie n’étant que remise, Il s’agît plutôt de dénoncer avec la plus vigoureuse énergie le comportement écœurant (pour rester poli) des représentants en vue et structures attitrées de la classe salariée, face à une situation qui exprime à l’évidence la justesse des analyses marxistes du capitalisme, et le danger catastrophique qu’il représente à terme pour l’humanité, si la révolution sociale et politique ne parvenait pas, sans trop tarder, à y mettre fin.

Pour résumer, le comportement indiqué n’est rien moins qu’un pitoyable et tacite soutien de principe au "système", pour lequel l’image du colosse au pied d’argile est pourtant aujourd'hui devenue flagrante et dont il saute aux yeux que ni doléances, ni pleurnicheries ni rodomontades de circonstance ne sont de nature à infléchir le moins du monde le cours redoutable de son pourrissement.

Rien donc, absolument rien de la part de ces méprisables cireurs de bottes, sur la nécessité historique de son renversement.

C’est ainsi que l’organisation D.P.I.O ne peut que renforcer ses convictions et sa détermination à poursuivre sa contribution à la seule issue permettant désormais la sortie de l’oppression combinée par les maîtres et cautionnée par les traîtres.

 

C’est à cette issue, à cette noble tâche sous le titre de "RECONSTRUCTION DU SYNDICALISME DE CLASSE", que nous appelons instamment et appellerons sans relâche les salariés qui en comprennent l’enjeu dans la période actuelle.

 

Pour l’assemblée Générale D.P.I.O

Le Bureau Central d’organisation

 

Samedi  30 Septembre 2008

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