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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 12:15

 


UNE    ESCROQUERIE ECONOMIQUE SUR LE DOS DE LA MISERE POLITIQUE.  
                                                                               
 
PREAMBULE
 
S'il est un art dans lequel le capitalisme excelle, c’est bien celui de draper ses turpitudes dans le manteau des valeurs dites " universelles".
Sans vouloir ici entrer dans le débat philosophique, pour exposer le fondement purement matériel de ces valeurs, pour chaque époque de l 'histoire humaine, il n 'est pas, toutefois, sans intérêt pour le débat proposé de faire un préambule sur les rapports ACTUELS entre la légitimité et la crédibilité des discours qui constituent, çà et là, la substance politique du pouvoir.

 
Prenons par exemple le thème de l ' environnement, thème beaucoup trop noble et important pour être abandonné pieds et poings liés à la vénalité contemporaine. Et pourtant...
Quel traitement lui est   infligé de nos jours ?
D'un côté, le discours, une espèce de camelote à slogans écolo-romantiques, tendance "robe de bure", on le remarquera, dont le sérieux intellectuel et scientifique reste, au demeurant, souvent à établir. Çà, c’est la vérité officielle concoctée par les bureaucraties géopolitiques dirigeantes et matraquée d'en haut.
De l 'autre, les faits, les réalités inexorables du monde tel qu'il est, selon sa loi sans scrupules du " profit d'abord" ! .
Et l 'on a loisir d'observer que les scandales épisodiques, industriels, alimentaires ou médicaux, n ' entament en rien les racines de cette domination.
Quelques titres suffisent à la décrire : ARCELOR, TOTAL-FINA, EXON, METAL-EUROP "EVERITE", UNION-CARBIDE, PECHINEY, ROHNE-POULENC, BAYER , SANDERS, UNILEVER , MICRO- SOFT, PHILLIPS, MATRA, GIAT, THOMSON, BOEING, AIR-BUS INDUSTRIES, GIVAUDAN,   NESTLE, DANONE et autres IBM...etc.,
Ce sont eux les vrais maîtres de ce monde d'aujourd'hui, qu'il s’y agisse du genre humain lui-même ou de son environnement.  
Ce sont eux qui décident autant du bien et du mal vivre que du bien ou du mal mourir, comment produire, comment consommer, et en définitive, ce qui en découle inévitablement, comment salir ou pas l 'espace planétaire.
Tout ceci naturellement, dans des "instances" bien plus proches des parties de chasse et autres orgies de haute volée que des singeries institutionnelles avec lesquelles on amuse périodiquement la galerie. 
Soit dit en passant, l'aire circumterrestre est en phase à son tour, sous l 'impulsion de ceux-là même que l'on pourra retrouver dans les grandes instances écolo-médiatiques, de devenir une gigantesque poubelle, et à des fins essentiellement militaires s'il vous plaît !
A propos donc du mot" voyous" adressé aux propriétaires du " Prestige" et autres, cela ne revient-il pas à réserver le mot "glace" à la seule partie de l'iceberg visible ?
 
C 'est dire le ridicule et le dérisoire des rodomontades de certains " valets" qui tiennent manifestement dans ce domaine à se donner une image tout à fait personnelle.
 
Quitte à croire bêtement que de simples coups de gueule de ces valets pourraient intimider les maîtres, n ' ayons pas, au moins, la suprême sottise de prendre pour argent comptant leurs hypocrites outrances.
 
En définitive, l'esprit lucide et rationnel est à même de se convaincre que ce monde capitaliste est bel et bien en contradiction radicale, irréductible, en raison de ses principes et de sa nature, et non de par la volonté humaine, avec toute démarche pratique visant à faire passer la qualité et l 'utilité collective des choses au premier rang des préoccupations de la société.
D'autant que cette nature "congénitale" du système, exprimée avec tant de relief par les boucheries militaires présente ou   passées et identiquement par les actes de banditisme d 'état, ne donne de nos jours aucun signe tangible portant à croire que soudain, telle une prostituée se mettant à prêcher la vertu, cette société prendrait honnêtement en compte le souci de l ' homme et de sa demeure la terre, en dehors de tout calcul de profit.
A vrai dire, et compte-tenu de tout ce qui précède, le thème de l ' environnement n ' est rien
d'autre pour le capitalisme à son stade impérialiste, qu'un fonds de commerce nouvellement établi, fonds dont les desseins véritables ne plaident en l 'espèce ni pour la crédibilité, ni pour la légitimité.
Dans ce cadre, la fonction du discours" robe de bure" évoqué plus haut apparaît dans toute sa nudité :
Au plan mondial, maintenir une structure de domination pyramidale monstrueuse concentrant la plus grande partie des moyens et des ressources au niveau de la pointe(en gros le G8 et ses quelques états lèche-bottes de seconde zone), le reste de l ' humanité étant maintenu de force, soit aux niveaux inférieurs d'un développement soumis et dépendant, soit carrément dans l'oppression chronique, c’est à dire la misère et le sous-développement organisés. Autrement dit la base se nourrissant des excréments de la pointe.
Au niveau de la dite "pointe" pourrir toujours plus la vie des populations pour le maintien, la défense bec et ongles des privilèges de classe qui y règnent.
Cette conclusion appelle donc d'urgence la réflexion libre et autonome du citoyen, à prendre le contre-pied des sophismes et des oukases technocratiques.
 
 
A partir de ce nécessaire préambule découvrons, les ressorts véritables du sujet qui nous intéresse, le recyclage des déchets dont l'option technique initiale est le fameux" tri sélectif", lequel se manifeste dans l'invitation pressante au tri domestique.
Qui de nos jours oserait prétendre que fabriquer sa voiture, produire son électricité, sa nourriture, ses chaussures, ses meubles, etc... chez soi et par ses propres moyens, serait plus rationnel et moins coûteux en travail que produire tout cela par les moyens existants ou possibles de l 'économie sociale ?
Nul doute qu'un tel boniment entraînerait l 'hilarité, même dans l 'esprit le plus attardé.
Et pourtant, comment ne pas s'interroger dans ce sens, sur la méthode aussi absurde
qu'arriérée du tri domestique des déchets ménagers ?
En regard de l 'ère technologique que nous vivons, il y aurait donc un vide dans le cycle économique. L 'après consommation et son flux de déchets serait voués à
l 'incapacité industrielle. En conséquence de quoi, le couillon étalon (nous appelons ainsi le citoyen crédule) n 'aurait d'autre choix que se prendre la tête entre sa collection de poubelles, (personnelles ou publiques), ses boîtes à conserve, ses os de poulet et   ses bouteilles en plastique et en verre de différentes couleurs, les tonnes de papier publicitaire qu'on lui fourre de force dans sa boîte aux lettres, etc...
Et encore on n ' imagine pas le niveau de bêtise consentante où la puissance publique peut conduire l'individu : la séparation du papier voir le grattage des peintures sur les emballages métalliques !
Bien sûr que non, le tri et le traitement des déchets, qu'ils proviennent de la consommation ou de la production ne constituent en aucune manière une espèce de "colle" pour l 'industrie, la science et la technologie modernes.
Et si le simple bon sens ne suffit pas déjà à s'en convaincre, on peut toujours s'y aider en sachant que des combinats de tri et traitement, clés en main, sans intervention domestique préalable, sont déjà réalisés et proposés en Espagne.
De quoi faire réfléchir les adeptes fatalistes de cette " vie de chèvre" qui devrait désormais, à en croire nos technocrates, s'imposer au quotidien du citoyen.
Pas très différente, au fond, cette arnaque du tri domestique, dans sa nature politique, de celle qui présida à l'avènement   virtuel de la célèbre Volkswagen, promise à chaque foyer allemand, financée par une souscription populaire mi- obligatoire mi- volontaire, et dont la forme première fut celle d'un command-car du führer, puis des canons, des bombes et des avions du IIIème reich.
 
 
 
Parlons donc sans détour : une profonde escroquerie préside à ce système.
 
Pour la démiurge il convient de faire une incursion dans l'économie politique.
Le propos ici n 'est pas de faire un parcours complet, et encore moins un cours.
Il suffit pour les besoins du sujet, de se poser sur un certain degré de développement du système. L'époque où se constituent ce qu'on appelle les services publics.
Contentons-nous ici de les définir à grands traits selon leur genèse historique et sociale :
Au degré de développement considéré, la société voit apparaître à la fois le besoin et les moyens de mettre en place certaines structures d'activité qui s ' imposent par leur utilité autant que par leur nécessité collective. 
A l 'origine, ces activités, vu leur caractère essentiellement improductif et aléatoire naissent et demeurent un temps sous contrôle des institutions ou administrations d'état ou locales ou de type nationalisé
Sur cette base initiale, elles se développent à leur tour jusqu'à l 'âge de leur autonomie, de leur parité avec le monde marchand, pouvant alors à tout moment, selon le secteur d 'activité et la conjoncture générale, économique, technologique et industrielle, être aspirée par le capital (toujours aux aguets) dans l 'espace mercantile proprement dit.
Dès lors, leur caractère antérieur, essentiellement social, est liquidé. Elles deviennent une source ordinaire de profit...
Pour s'en tenir au sujet qui nous intéresse, cette évolution caractéristique à laquelle on assiste dans multiples domaines au cours des trois ou quatre dernières décennies est bien celle qu'à connu pour sa part le secteur du collectage et du traitement des déchets ménagers.
Jadis une charge essentiellement assumée et réalisée par les administrations locales..... Aujourd'hui, un marché juteux dans lequel on retrouve les grands groupes multi-activité, dont Vivendi n 'est pas le moindre comme l 'actualité nous le fait savoir.
Bref, pour résumer avant de nous recentrer sur les "ordures", nous sommes entrés dans l 'ère de ce qu'on pourrait appeler l 'économie de "réseaux". Secteur gigantesque issu directement de la liquidation politique progressive des services publics et exprimant on ne peut mieux la nécessité du développement illimité des forces productives dans cette société.
Pourquoi employer le terme"économie de réseaux " ? Tout simplement parce que la forme matérielle très géographique et l 'universalité d'un tel "marché" l 'assimile totalement à
l 'image d'un réseau : qui n ' a besoin d'eau, qui n 'a besoin d'électricité, qui n 'a besoin de transport (là, on touche à un sujet véritablement explosif qui mériterait le même traitement) ;
qui n ' a besoin d'établissements hospitaliers... qui n 'a besoin de téléphone. etc... et pour revenir à nos moutons, qui n ' a besoin de se débarrasser de ses déchets, quels qu'ils soient.
 
On mesure facilement le pactole assuré (pour qui sait s'y prendre) dans cet immense gisement de l 'économie de réseaux.
Car ici, le besoin   se pose en termes quotidiens et obligatoires, excluant totalement les considérations subjectives qui réagissent peu ou prou sur la consommation en général.
On dépasse la catégorie ordinaire de l ' achat de marchandises pour atteindre pratiquement le fait de la "cotisation régulière".
Parallèlement à cela il est intéressant de faire une comparaison, disons "démocratique" entre le secteur de la consommation générale et celui de la "consommation de réseau"
Dans le premier cas le choix et la discussion directe sur le produit maintien bon an mal an une relative impression de respect du "consommateur".
Dans le second en revanche, c' est le règne des opérateurs intouchables, dans des rapports de
quasi "consommation forcée",   situation dans laquelle, évidemment, le citoyen se trouve de fait, à titre individuel, exclu de tout pouvoir sur ce qu'il paye!   
Voyons à présent comment, par le secteur montant du recyclage, le discours écolo-romantique et les appétits de profit font alliance sur le dos de la naïveté populaire.
On conviendra aisément que le recyclage est le prolongement économique de prédilection du collectage et du traitement des déchets, qu'ils proviennent par ailleurs de la consommation ou de la production.
 
La question à éclaircir en premier lieu est celle de savoir comment se situe ce secteur économique par rapport aux matières premières d'origine, à savoir: si ces deux secteurs ont des rapports de supplémentarité ou de concurrence.
A cette fin, partageons l ' économie en trois sphères: Production, Consommation, et Traitement des déchets. 
Tant que le secteur du recyclage ne se manifeste pas sur l ' échiquier , le flux des déchets de la consommation tombe pour ainsi dire dans le vide. Le problème ne se pose alors qu'en termes d'élimination donc d'astreinte de la société envers elle-même. Par définition historique, c' est
l 'époque du service public.
Certes, cette situation extrême n ' est jamais absolue, le capital étant par principe à l 'affût de toute possibilité d'améliorer les termes de sa mise en valeur et la réutilisation des déchets dans la mesure (et seulement dans cette mesure) où le taux de profit s'y retrouve tombant sous le coup de ce souci permanent.
Mais on peut admettre que jusqu'à une certain point, le recyclage n 'existe que comme activité aléatoire et épisodique de peu d'importance par rapport à la masse des matières première, dans la mesure ou, par ailleurs, le développement technologique autant que la masse des déchets n'ont pas encore atteint leur point de rencontre.
L'autre situation extrême, c' est celle, complètement impensable où le flux de déchets serait entièrement recyclé et par voie de conséquence entièrement réinjecté sous forme de matières premières additionnelles dans la sphère de la production.
Même si l ' on conçoit que ce flux additionnel ne pourrait jamais représenter la reconversion de la totalité des déchets, on évalue sans peine l ' engorgement auquel arriverait ce schéma à brève échéance.
 
Mais précisément, ce schéma, quoique absurde en tant que tel, contient en lui-même la démonstration évidente d'une concurrence de fait entre les matières premières de recyclage et les matières premières d'origine.
Il est clair en effet que le flux du recyclage se présente à la production comme substitut et non comme supplément au flux d'"origne".
Avant de poursuivre l 'analyse, il importe de dire que pour la question ci-développée, le fait que cette concurrence se pose entre des forces économiques rivales ou qu'elle exprime une espèce de tendance interne générale de l'industrie des matières premières est absolument sans importance. Car cette concurrence est examinée avant tout comme l 'affrontement de deux taux de profit.
 
Souffrons encore quelques éléments de théorie utiles à la suite de l 'exposé.
Le capitalisme est porteur d'une contradiction fondamentale qui ne peut se résoudre que dans les crises: d'un côté la nécessité du développement illimité des forces productives, de l'autre la baisse tendancielle du taux de profit et la limite posée à la consommation des masses (nous parlons ici bien sûr de la consommation solvable).
 
C 'est donc toujours et en premier lieu la recherche du meilleur taux de profit qui anime la volonté capitaliste.
Rappelons sans s'y étendre que la source du profit n 'est rien d'autre que l 'appropriation du produit du surtravail (plus-value) qui a lieu au cours du procès de production, et que l'on nomme aussi "travail gratuit". En résumé, la substance du profit est donc du travail gratuit. 
 
Enfin, le taux de profit est en gros le rapport en raison directe du travail gratuit et en raison inverse du capital total engagé.
On comprend aisément ce qui motive cette lutte continuelle du système , poussant en quelque sorte à l 'augmentation du " numérateur" et limitant autant que possible le "dénominateur"
 
Forts de ces dernières considérations, revenons à notre cheminement sur le fameux " Tri domestique"
 
Si le capital affectionne actuellement le secteur des déchets, ce n 'est évidemment pas parce
qu'il aurait été touché par la grâce du saint environnement comme il est dit plus haut en
d'autres termes, mais simplement , comme d'habitude, parce qu'il y a là un secteur juteux de mise en valeur du capital en période de crise durable, qui plus est.
Mais quel que soit le domaine où il s'engage, il ne rechigne jamais aux expédients, même les plus vils.
Reprenons ici la fameuse obsession du taux de profit.
Nous avons examiné ce rapport en ce qu'il exprime le travail gratuit en regard du capital engagé dans le procès de production.
Mais en l 'espèce, le procès de production ne s'observe plus dans le seul espace industriel. 
Il pénètre dans un lieu d'habitation qui dès lors s'assimile à un site spécialisé du début de chaîne de recyclage.
Le travail n'y est plus à proprement parler " social " selon la forme et les dispositions pratiques habituelles de la division du travail. Il est véritablement introduit dans la vie privée à la manière de la gale dans la peau.   
Par ailleurs, nous nous sommes étonnés à juste titre que notre époque de technologie moderne jette, pour ainsi dire, si facilement l 'éponge dans le domaine du tri.
Nous voilà parvenus au point crucial.
Nous allons voir à quel point le tri domestique est un modèle d 'arnaque publique par excellence, ne visant au bout du compte qu'à doper le taux de profit dans la filière considérée:
1) l'opération de tri domestique, même imparfaite, au sens de la mobilisation manuelle et mentale qu'elle représente, est bel et bien du travail qui s'inscrit dans le processus global de recyclage. Elle opère la première étape des opérations de recyclage.
2) Dans un combinat qui traiterait les déchets en vrac, ce tri, d'une manière ou d'une autre, donnerait nécessairement lieu à l 'existence de moyens matériels correspondant fixant du capital.
La filière du fameux tri sélectif gagne ainsi sur au moins deux tableaux:
1) Elle récupère du travail gratuit dans l'acte de tri de millions de personnes.
2) Elle économise du capital dans l'inexistence des moyens matériels qu'elle n'a pas à mettre en œuvre.
Accessoirement il faut ajouter que la matière première présente dans le déchet trié à été monnayée antérieurement par son auteur, et que son abandon (gratuit lui-même) vers la filière du recyclage transposé dans la filière des matières d'origines équivaut ni plus ni moins qu'à une concession minière gratuite!
 
Immanquablement, cette configuration se solde quelque part, à terme, par du profit capitaliste naissant de la réalisation d'une valeur-travail dans les arcanes du marché.
Soit dit en passant, le même raisonnement s'applique à l 'ensemble des déchets domestiques,
qu'ils soient ménagers ou "extra-ménagers". Au point où l 'on se demande pour ces derniers si le particulier ne devra pas tôt ou tard jouer les chiffonniers à son propre compte pour palier la carence organisée les autorités locales et territoriales.
 
A partir de là, il ne fait aucun doute que la filière du recyclage, par le biais de l'extorsion de valeur et notamment de travail gratuit ainsi que par l 'économie de capital engagé, bénéficie
d 'un appréciable avantage concurrentiel sur la filière des matières d'origine.
Et le tour est joué.... Et ça trie dans les chaumières!.... Et ça tombe dans les escarcelles du "marché"...
 
Effet bénéfique pour la société?
Sous l 'effet du discours écolo-romantique, une certaine illusion ne manque pas de contribuer à l 'anesthésie des consciences : au bout du compte, le citoyen bénéficierait d'une retombée (pécuniaire ou autre).
Rien n 'est plus faux.
Premièrement, en matière de charges au public, c 'est bien tout le contraire qui se produit au poste fiscal des déchets.
Quant à dire que l’arrosage" , les détournements et autres trafics d'influence ne soient pas ici ou là aux aguets, ce ne sont pas, en tout état de cause, les multiples scandales déjà vécus dans ce secteur d'activité qui peuvent plaider en faveur de la transparence.
En réalité, si retombées financières il y a, leur minceur déterminée a été suffisamment étudiée pour ne pouvoir compromettre en aucun cas le but essentiel de la manœuvre (dopage du profit capitaliste),
Elles n'ont d'autre vocation que d'alimenter le développement de l 'arnaque elle-même!
Mais de cette manipulation, de ce pactole qui sort des mains du citoyen, personne dans la population ordinaire n'en connaîtra jamais une autre couleur... que celle du "vert hypocrite" des boniments officiels.
A peu près le même scénario que la vignette auto et la retraite des vieux !
 
Deuxièmement, sur le plan de ce qu'est censé devenir le service public considéré, il faut être vraiment bouché à l 'émeri pour ne pas en observer le recul et la dégradation constante.
Comment en effet qualifier de bénéfice ou de progrès collectif, la disparition ou la non-création d'un service public correspondant à notre époque moderne, et l 'instauration rampante à sa place d'un système qui n ' a d'autre nature que celle des corvées moyenâgeuses, toujours plus astreignant, irrationnel, et qui n 'a sans doute pas fini de dévoiler sa fourberie, de nous pourrir la vie.
 
Inutile par ailleurs de souligner la contradiction explosive de cette orientation au regard de la pression croissante d'une culture effrontée de la "communication", de la publicité, du rebut et du gaspillage organisés qui alimente le problème en amont! 
 
A propos, qui prendrait pour un progrès le fait de revenir au stockage et au prétraitement individuel des eaux usées domestiques, en vue de leur déversement habituel dans une cuve à destination d'une filière privée d'industrie agro-chimique?
 
On entend d'ici les esprits philistins éclater de rire que l 'on puisse accorder une quelconque valeur à des gestes, des temps de réflexion des hésitations etc., se produisant au domicile des gens.
Ils oublient probablement:
 
 
1) qu'au sens où il est impossible de contester que des déchets triés à domicile l 'ont bien été sous l'effet de l'action réfléchie d'un particulier, nul ne saurait contester qu'ils contiennent effectivement un travail, quoiqu'on puisse attribuer à celui-ci un caractère et une forme inhabituels.
 
 
2) que la condition suffisante pour qu'un travail à domicile quelconque   soit valorisé est que son résultat (c à d son produit) entre dans le cycle de l'économie sociale, et ceci sans considération de la forme juridique de cette entrée.
Qu'un particulier par exemple se mette en cheville avec un restaurateur "bio" pour écouler " au noir" les légumes de son jardin et l 'on verrait si le fisc ne rappellerait pas à sa manière la loi de la valeur à nos deux compères.
 
3) que la valeur de la force de travail, chose qui sous-tend le salaire, et la valeur du travail, chose qui sous-tend le prix du produit, sont deux   catégories   différentes de l'économie politique. Autrement dit, que la valeur sociale d'un produit est la quantité du travail moyen nécessaire
qu'il contient dans les conditions où il s'exerce habituellement, qu'il y ait paiement de salaire ou pas.
 
De ces trois considérations ajoutées à tout ce qui précède, il ressort que l 'extorsion de valeur est totale et économiquement indiscutable:
- préjudice des dispositions matérielles permanentes (encombrement des récipients, locaux etc.,
- matière première cédée par le consommateur,
- travail gratuit, même si sa forme n 'est qu'insidieuse.
 
Pour ne parler que de la valeur travail:
A ceux qui prétendraient, pour échapper à ce que leur naïveté leur cachait que la hauteur minime de cette extorsion ne vaut pas une dénonciation, il faudrait sans doute rappeler comment la loi des grands nombres peut construire des ponts d 'or à partir d'un grain de valeur. Songeons un instant , par exemple, à la somme représentée par ce travail diffus chiffré à seulement 2 minutes par semaine sur 20 millions de personnes. Pas loin de sept cent mille heures de travail gratuit par semaine!
Même au prix du travail le plus bas, voilà une coquette somme en prime à la filière du recyclage!
Avec cet belle armure, elle peut se présenter au combat de la concurrence sans trop de crainte.
Et encore, nous n 'avons   traité:
- ni   la question de l 'apport volontaire dans les déchetteries (ce qui peut se faire identiquement mais en ajoutant le"tintoin" des préparatifs, du chargement, du transport, de l'attente quand ce n 'est pas l'"ausweis" à l 'entrée, des manipulations sélectives sur place, sans parler des conditions douteuses de sécurité des personnes sur les sites)
- ni celle des conteneurs publics en tous genres.
Sur ce dernier registre on pourrait en outre, histoire de varier les plaisirs, examiner les phénomènes de génération et d'évaporation du fric dans certaines coulisses des bonnes œuvres. Mais l 'actualité l ' a déjà fait pour nous. Nous épargnerons donc ici les âmes susceptibles.
 
Mais quel niveau de niaiserie faut-il pour reconnaître dans cet infect tripatouillage techno-économique la moindre trace de modernité, la moindre forme d'un service public du 21ème siècle!
Et comment ne pas y voir le rôle de rabatteur de l'écolo-romantisme, nous soufflant à l 'envi dans la grande trompette du capital son concerto pour civisme et environnement recyclés en dividendes!
 
Aspect politico-légal du sujet:
Il en est de ce sujet comme de beaucoup d 'autres où l'art politique de la classe dominante exprime ses méthodes et déploie son arsenal qui pour leur part ne souffrent pas d'arriération,
c' est le moins qu'on puisse dire...
On amène tout doucement les masses au consensus par le pilonnage médiatique, tandis que le couperet de la légalité n 'est lui-même qu'en gestation.
C ' est la phase politique douce, disons "culturelle" où la vérité officielle s'enracine insensiblement dans les esprits et où une adhésion collective se constitue jusqu'à la quasi-unanimité.
A l 'issue de cette phase, qui dure ce qu'elle doit durer, intervient la phase politique dure où la directive de principe tombe le masque pour affirmer sa nature sous-jacente légale.
La loi écrasera désormais sans aucune hésitation, toute attitude récalcitrante.
Réfléchissons un peu : combien de dispositions relevant purement et simplement des principes appliqués aux enfants des écoles maternelles n ' a-t-on pas vu s' installer de cette manière.
Mais surtout, quelles règles de vie, physiques et intellectuelles, de nature militaire , le cas échéant, dont la simple évocation peut encore révolter à l 'heure actuelle ne pourraient- elles pas enchrister ainsi la société?
En un mot, qui fixe la limite quand la pensée individuelle indépendante est liquidée?
Comment oublier la terrible leçon de la république de Weimar?
Toujours est-il pour le sujet restreint ci-exposé, que les choses en sont à la première phase: la recherche du consensus, autant dans les esprits que dans les faits.
Dans ce cadre simplement culturel, le décor se met en place. Chaque acteur se positionne et se manifeste à l 'occasion par ce qu'on pourrait appeler un bout d 'essai. Mais la pièce ne s'impose pas encore à tous les spectateurs en l'attente de la seconde phase.
Pour être concret, la chose n 'existe pour le moment qu'à l 'état de directive européenne
s'imposant aux collectivités territoriales, mais pas encore au citoyen sous une forme juridique et légale achevée.
Dans ce cadre, au total, c' est en quelque sorte l 'attitude des citoyens eux-mêmes qui modèle la loi.
Quant à l'approche des pouvoirs locaux et notamment municipaux, elle est à l 'état de faisceau de politiques plus ou moins personnalisées allant de l'anesthésie à la frappe musclée, mais toutes convergentes, comme on peut l 'observer, vers les besoins des gros intérêts économiques privés.
Inutile de préciser que ces besoins ne peuvent avoir comme corollaire que la liquidation totale de tout service public effectif. 
 
Décidément, qu'il s'agisse des questions liées à l'environnement ou d'autres défis actuels de 
l 'évolution sociale de l'humanité il est plus que jamais illusoire de croire que cette société puisse détenir quelque solution honnête que ce soit aux problèmes qu'elle pose, quelque solution qui invariablement élaborée dans l'optique du profit, ne puisse engendrer à son tour d'autres problèmes encore plus insurmontables.
S'agissant donc du problème des déchets de la consommation, comme de ceux de la production, il est clair qu'on ne saurait le traiter à part, en aveugle, dans l 'acceptation des axiomes fêlés du capitalisme. Tant la solution impose un examen récurrent vers les choix, les buts et la raison d'être de la production.
Autrement dit, on ne saurait prendre pour sérieuse aucune approche sur le problème des déchets, venant des régisseurs d 'une société dont le principe est de devoir en produire toujours plus, au nom de la pérennité des seuls intérêts de sa classe dominante.
Il est clair en conséquence qu'une fois de plus, c' est bien la chape de plomb de la propriété privée des moyens de production qui écrase la logique de l 'intérêt collectif authentique, de l'intérêt social le plus élémentaire.
 
Décidément, s 'avère toujours plus pertinente la réflexion du philosophe:
"Si l 'argent est venu au monde avec une tache naturelle de poussière sur une de ses faces, le capital pour sa part y arrive en suant le sang et la boue par tous ses pores"... 
On pourrait y ajouter que sous le capitalisme, toutes les ordures ne sont pas dans les poubelles, et qu'en définitive, le plus gros déchet de civilisation que l'histoire nous recommande aujourd'hui de ne pas recycler, c'est bien le capital lui-même!
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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 12:25

INDICATEUR DE LA SITUATION STATUTAIRE DANS LE COUPE-GORGE FRANCE-TELECOM.

 
 
 
            Après plus de trois années d'une lutte opiniâtre et multiples rebondissements, L'affaire Pascal THIERY vient de connaître enfin un premier acquis positif et concret:
 Notre collègue est réintégré depuis le premier mai sur son site de service antérieur: Fontainebleau.
A cette occasion, il est à parier que les commentaires et bruits de couloir ne manqueront pas de tous bords.
De la part des désinformateurs de France-Télécom qui , on les comprend, ont tout intérêt à minimiser la brèche ouverte dans leur système de terrorisme administratif. Tant il serait étonnant de lire les réalités peu glorieuses de cette affaire dans les torchons périodiques de la direction.
 
Mais aussi dans les milieux syndicaux traditionnels qui ont tout intérêt à ne
rater aucune occasion de redorer leur blason.
De ce point de vue, un propos paru sous l'enseigne CGT de seine et marne pose un problème bien connu: la séparation du bon grain et de l'ivraie, ce qui vaut d'ailleurs à des degrés divers pour les membres de toutes organisations "officielles", sachant que l' ivraie est dans tous ces milieux largement dominante.
Ce tract CGT a dû à coup sûr être écrit par ceux qui ont apporté un concours précieux et décisif à l' affaire certes, mais qui n'ont fait là que s'inscrire dans une stratégie syndicale 100% DPIO. Afin que le lecteur sache de quoi l'on parle, nous le joignons ici dans son intégralité.
 
Mais donnons d'abord la parole à Pascal THIERY lui-même:
 
" Suite au tract CGT, quelques réflexions s'imposent... 
            A son commencement, moment crucial de l'affaire, c'est à dire EO2, aucun syndicat traditionnel n'a réagi pour défendre le statut et les agents qui revendiquaient son application malgré les réactions particulièrement répressives de France-Télécom Melun. Nous pouvons même affirmer qu' ils ont collaboré à toutes les infractions commises(notamment en seine et marne), en siègeant et en participant aux fameuses "CLS" reconnues illégales par la suite.
Tout élu non corrompu n'avait pas besoin du jugement du tribunal administratif pour dénoncer ce scandaleux coup bas porté aux fonctionnaires.
 
C'est dans ces conditions de débandade et de trahison, que quelques uns, militants et élus des organisations indiquées, ont pris le parti courageux et méritoire d'agir dans le bon sens, peut-être même contre la volonté de leurs appareils respectifs.
Envers ceux-là, que l'on peut compter sur les doigts de la main, nous ne pouvons qu'exprimer nos sincères remerciements pour leur soutien dans cette lutte longue et difficile.
 
Mais malgré les résultats plus que positifs obtenus ces derniers temps en contraignant la direction régionale à traiter légalement certains dossiers et à réparer une injustice vieille de plus de trois ans, on ne peut considérer ces minces victoires comme une fin en soi. Bien au contraire, restons de plus en plus vigilants et actifs alors qu' apparaît de nouveau le spectre de la "bourse d'emploi et des redéploiements massifs d'agents dans une fumeuse "restructuration UIR- UER". Cela ne nous rappelle-t-il rien?
 
Au lieu de focaliser l'attention sur la parodie "aubryste" des 35 heures, nos chers syndicats ne feraient-ils pas mieux de tirer enseignement de la malheureuse expérience des mouvements de personnel de 1996 et des preuves aujourd' hui établies d'exactions commises par la D.R Melun, durant et depuis cette période, pour empêcher que de telles ignominies se répètent et exiger en plus réparation.
Il n'en est rien! ".
 
Effectivement, comme le dit si bien Pascal THIERY à qui on ne saurait contester le fait d' être particulièrement bien placé pour parler: Il n'en est rien!
Que ce soit d'ailleurs pour cela comme pour tout ce qui est le fondement des intérêts du personnel. Pourtant , n'est-ce pas cela dont il devrait s'agir dans le prolongement de l'affaire indiquée? organiser la poursuite de la bataille statutaire à un niveau plus fort? viser déjà la réparation collective des malversations d' EO2? mettre un coup d'arrêt au brassage et manipulations incessantes des agents et des services?
 
Il n' y a là aucune intention de mauvais procès mais simplement un constat permanent. Les syndicats officiels ont désormais d' autres chats à fouetter, dévoyés qu'il sont par le clientèlisme, que la défense sérieuse des intérêts de classe des fonctionnaires et autres.
Et c'est bien ce qui fait que depuis des années, tant d'agents ont pu être floués dans leurs droit, humiliés dans leur dignité, ceci dans la royale ignorance de tout le monde, les affaires Pascal THIERY, Alain SCAL et autres n'étant à vrai dire que la partie visible de l'iceberg.
Au total, la chose est simple à résumer: Les dirigeants de France -Télécom pour leur part, n'ont rien moins dans leur poche qu'une autorisation syndicale de principe, une espèce " d' ausweis" pour en faire à leur guise.
Mieux. A l'occasion, les instructions vont de France-Télécom aux dirigeants syndicaux pour réduire les velléïtés de résistance. C'est ainsi, par exemple et pour revenir sur l' affaire Pascal THIERY, que Mr DELMAS, alors directeur régional de F.T Melun, put s' offrir le luxe de charger par écrit tous les dirigeants syndicaux seine et marnais de l'aider à faire l'intéressé s' écraser et ravaler ses attentes statutaires, pour avoir "le privilège!!! s'il vous plaît" du conseil de discipline!!! Et nous pouvons vous affirmer qu'ils ont tous déféré à l'ordre!
            Enfin terminons pour relativiser l'auréole de vertu que pourrait faussement constituer le tract CGT en question sur les " élus en général".
Au cours de toutes les péripéties de ces dernières années, la quasi totalité des élus ont été ni plus ni moins que complices des atteintes au statut par abandon pur et simple de leur mandat ouvrier en l'espèce.
Quant à tel ou tel arriviste affilié pour un temps, par pur opportunisme, à une enseigne syndicale, nous pouvons vous garantir que nous n' avons pas été les seuls à devoir supporter les fatécies d'agent double. Au point de pouvoir dire d'instinct et sans se tromper: celui-là, non seulement il en "a l'air" mais il en est un!
Au-delà donc de sa bonne étoffe ouvrière, il faut le reconnaître, le tract CGT en question n'est pourtant rien d'autre que poudre aux yeux sur la réalité du cercle syndical et représentatif, pour quiconque n'a pas eu une attention suffisante aux évènements considérés.
On voit à quel point le syndicalisme de classe est exigeant de cohérence entre les propos les actes et les affiliations, sauf à semer la confusion et au total, ce qui est bien dommage pour des gens malgré tout valeureux, travailler à la prolongation du marasme.
 
Mais après cette utile mise au point, quels enseignements doit dores et déja tirer le personnel de cette affaire Pascal THIERY à son stade actuel et quelle qu' en soient les suites sur d'autres volets non règlés tels que la réparation pécuniaire?
Deux enseignements contradictoires:
1) La détermination militante et la nature collective des intérêts défendus peuvent toujours être payantes, même dans une lutte minoritaire.
2) Mais le manque de force collective met toujours le moindre résultat au prix le plus fort.
Dans cet ordre d'idées, nous ne répèterons jamais assez que le combat de Pascal THIERY a été soutenu et organisé bien plus pour sa haute valeur didactique vers le personnel que pour ses chances de succès.
L' objet principal de cette lutte reste donc en attente : l' entrée en action de la masse du personnel pour la défense du statut général.
Mais précisément, où en est à présent la situation du département, vue naturellement dans le cadre général de la réforme PTT sous son incidence nationale, et marquée par une décadence syndicale que personne aujourd' hui ne peut plus ignorer?
 
France-Télécom: sans changement. Le jeu de massacre continue, portant les atteintes statutaires à un degré toujours plus profond et commençant insidieusement à mettre en cause jusqu'à l' intégrité physique et morale des agents.
La casse des services, facteur lié au laminage stratégique des effectifs et à terme au règne sans partage du profit, plan prévu et organisé de longue date, se poursuit inexorablement.
Comme quoi, ce n'est pas un petit coup de pied au cul en passant qui dérange nos technocrates dirigeants et nos soudards de la hiérarchie, qui appliquent véritablement les principes d'un corps militaire.
 
Les syndicats officiels sont de leur côté à bonne table en haut-lieu, tout celà est au fond programmé et mis en scène dans l'absolue concertation, depuis les plans généraux jusqu'aux discours minables et sans mot d'ordre des appareils de base, juste pour faire figure et justifier leurs positions bureaucratiques.
Le personnel le plus en éveil se voit gratifier régulièrement de lithanies syndicales pleurnichardes et sans suites, qui n'ont d'autre rôle en définitive qu' exprimer aux agents les volontés de France-Télécom en voie de réalisation.
Au demeurant et au-delà de ses gesticulations épisodiques, tout ce joli monde aurait du mal à faire quoique ce soit d'autre, puisqu' il a depuis belle lurette abandonné son droit d'aînesse pour un plat de lentilles, croqué de la réforme à belles dents( comme le montrent si bien l'affaire Pascal THIERY et tant d'autres) et collaboré ainsi à l' atomisation des consciences et à l' anéantissement de la cohésion morale du personnel, éléments déterminants de la situation actuelle.
 
 
Enfin le personnel pour sa part demeure comme paralysé par l'audace ravageuse dont il est l'objet.
D'aucuns ne se gênent pas pour dire qu'il est littéralement abasourdi,"flytoxé".
Certes, cette idée est un peu caricaturale, mais il faut bien convenir que ce milieu ex-PTT a pris bon gré mal gré, depuis quelques années et pour les diverses raisons que l'on sait, pas mal de distance avec son identité culturelle ouvriére.
Toutefois, l'état d'esprit est loin d' être uniforme et laisse de ce fait la porte toujours ouverte à la reprise du flambeau.
On peut en gros considérer la répartition des agents selon trois types:
1) une petite minorité acquise à la religion de la réforme et définitivement irrécupérable pour aucun combat collectif. Consolons nous en pensant que cet échantillon n'était de toute manière déjà pas très net à l'origine. 
2) la plus grande partie , mi-résignée mi-révoltée mais invariablement en attente d' une bienfaisante   providence pour adoucir des morsures de plus en plus douloureuses, soulager vaguement ses misères. Il est clair que le ras-le-bol y est présent même si la mobilisation revendicative et la combativité n'y habitent que peu d'esprits. 
3) à l'autre bout, une minorité gardant en réserve une conscience ouvrière et une envie d'en découdre pratiquement intactes mais ne voyant pas comment traduire cela dans les actes.
Autrement dit, nous en sommes convaincus, les acteurs potentiels sont bien là et en nombre suffisant pour suppléer à la faillite syndicale, mais ils ne parviennent pas à trouver ni les moyens ni l'espace pour s'exprimer, et libérer tous les ressorts du mécontentement général.
Attention! une dernière chose: si la masse du personnel est à l'origine victime de la situation décrite, elle en devient peu à peu, par apathie, caution, puis carrément responsable, et ne peut plus à terme incriminer personne d'autre qu'elle même.
 
                                   QUE   FAIRE?
 
            Voilà donc brossé le déplorable tableau de la situation à résoudre et dont aucun esprit doué d'un minimum de raison, d' amour propre et de dignité, ne peut envisager qu'elle dure.
Mais que l'on s'en persuade: il y a à coup sûr derrière cette grisaille déprimante, suffisamment de volontés et de capacités militantes à révéler et à organiser sur l'objectif concret de faire éclater le blocage et mettre un coup d'arrêt collectif à la politique massacrante de France-Télécom.
C'est en tous cas notre intention de longue date.
 
Pour celà, un préalable incontournable: rétablir les liens naturels propres aux salariés , qu'ils soient fonctionnaires ou autres: estime- confiance-solidarité. Il faut arrêter immédiatement de penser en termes de "service" pour penser en termes de classe. A la vérité, tout le monde est sur le grill!
Que nos dirigeants ne doivent-ils pas, entre les coups-fourrés qu'ils nous mijotent, rire de voir une telle force, un tel mécontentement, se contenir, s'auto-censurer, s'ignorer en définitive.
 
Ainsi les mots d'ordre de la D.P.I.O face à la politique infernale de France-Télécom sont-ils clairs et nets:
 
-REFUS FERME ET IMMEDIAT DU BRASSAGE DES PERSONNELS.
 
-ON NE BOUGE PLUS DE LA OU ON EST ET CELA SE FAIT VALOIR MANU-MILITARI! DE MANIERE COLLECTIVE.
 
POUR PASSER A L'OFFENSIVE IL Y A URGENCE A SE PARLER,
A S' ORGANISER .
 
 
A CET EFFET LES MILITANTS DPIO VOUS APPELLENT   A UNE REUNION DEBAT QUI AURA LIEU LE MARDI 20 JUIN 2000 A PARTIR DE 20H45
            A LA SALLE DE LA RUE DE SERVOLLES A GUIGNES(77)
(Points de repères: Place de l'église, remonter la rue indiquée sur 200 mètres)
 
                        VENEZ NOMBREUX ET DETERMINES !
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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 12:04
 
 
  Ou veulent en venir ceux qui parlent de propositions et autres termes doucereux pour les 35 heures?
Une revendication ouvrière ne souffre pas de proposition liée au mot d'ordre.
Elle connaît une lutte, un rapport de force et trois issues possibles résultant des faits et non des mots:
-soit la victoire
-soit la défaite
-soit le compromis pour refaire les forces.
Ainsi la campagne syndicale actuelle sur les 35 heures, (à une époque où soit dit en passant les ressources matérielles et les capacités scientifiques et technologiques permettraient facilement les 30 heures) n'a rien à voir avec une revendication ouvrière indépendante!
Alors de qui se moque-t-on avec cette méprisable épicerie?
Les 35 heures telles que ficelées par les gredins du parlement ne sont en vérité qu'un piège à con de Madame AUBRY et de la clique plurielle pour revitaliser le taux de profit capitaliste toujours en crise,
- en massacrant la qualité de l'emploi et les conditions d'existence des salariés par des contreparties toujours plus confortables pour le patronat et toujours plus nuisibles (en passant) pour les ratios de la protection sociale.
Ceux qui font la promotion de ces "35 heures là" sont des voyous et des escrocs!
Le besoin historique et légitime des salariés en général et donc aussi des fonctionnaires, c'est 35 heures sec au lieu de 39! sans tergiversation et tout de suite.Un point c'est tout!
C'est par la lutte de masse de tous les travailleurs qu'il faut opérer et non par des cuisines isolées de bas étage ni des jacqueries ici où là!
C'est de cette manière et seulement de cette manière que la Classe Salariée à toujours pu progresser.
Entre parenthèses, le Statut Général des Fonctionnaires comporte de puis 1982 une ordonnance du président de la république:
            "les 35 Heures pour   1985 dont la première étape fût 39 Heures"
On se fout de notre gueule, tout simplement.
Le docteur Mitterrand en tout mauvaise foi à fait l' ordonnance, la pharmacienne AUBRY en toute fourberie remplace 17 ans plus tard le "médicament" promis par un "générique" vérolé (moins cher et pour cause) On voit le résultat!
Alors à la poubelle la trahison réformiste, En avant la lutte de Classe!
 
 
  
                                                                                  Décembre 1999
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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 13:30

 

 
 
Deux agents de France Télécom " déportés" de Fontainebleau à Pantin à coup de pieds au cul.
Phrase laconique sans doute, mais nullement excessive pour caractériser le régime sans vergogne du "nomadisme" que l’on prétend imposer  désormais au personnel. 
Il s'en trouvera peut-être pour dire, selon la mode en vogue, que les agents de France Télécom, ces fonctionnaires!...., ne sont pas plus à plaindre que les "Marks et Spencer, les " Moulinex", "Les Brandt", les "AOM Air Lib", "Les Renault", Les "Air Bus, Les "Michelin", Les Vivendi".....Mais arrêtons là cette liste inépuisable.  
Il est vrai que les agents de France Télécom ou autre "Poste", ex P.T.T ne sauraient vivre à l' écart de toute cette boue économique. 
Il est non moins vrai que pour leur part, les agents ex-PTT ne s'y situent pas dans le pire.
 
Justement, c'est bien le sens de notre propos: le fait, quel qu'en soit le niveau, que la dégradation fulgurante du milieu P.T.T n’est rien moins que le reflet de la dégradation générale et constante de l'ensemble, ce qui donne, non seulement droit, mais obligation d' y réagir. Au sens où ce qu'on voit ou sent à la surface du mironton est indice du contenu de la marmite.
Plongeons donc ensemble dans la marmite pour voir ce qui peut bien expliquer ces douteuses viscosités, ces verdeurs glaireuses, ces odeurs qui frisent le pestilentiel.
On y trouve pêle-mêle:un Medef, nouvelle monnaie de singe capitaliste, évangile" social" sur une face, dents de la mer sur l'autre; des politiques, sous le masque des belles vertus, affairés aux turpitudes de leur république en décomposition; des dirigeants "ouvriers", qui, coiffé du képi et brandissant le carnet de contraventions, qui, à quatre pattes, entrain de chercher les miettes entre les lames de parquet de la bourgeoisie, miettes sans doute oubliées par des femmes de ménage mal payées, et que ces ladres auront le toupet de faire passer pour une promesse de festin...
Enfin nous arrivons au point crucial de notre exploration sous-marine, ...des responsables de syndicats dans les conseils d'administration et les flagorneries officielles; des concepts capitalistes dans les revendications ouvrières; et enfin, la cerise sur le gâteau, des salariés en masse qui flirtent avec la bourse comme s'ils ne savaient pas, ces gogos, que tout gain dans ce domaine et au nom du quel ils ne manqueront pas de se prendre pour des aigles n'est autre que le sang de leur propre classe et ne fera que pourrir toujours plus la vie de leur descendance!
Rien à faire, on a beau tourner et retourner la question, une seule conclusion s'impose à la suite de cette gluante immersion: La galère actuelle des salariés est bien le produit d'au moins deux facteurs, l’audace patronale et la connivence syndicale avec le système, dont le pacte a été définitivement scellé par l’avortement du grand mouvement social de fin 1995. .
Il n'est donc point d'autre issue que de sortir au plus vite de cette horrible tambouille, ce mélange des genres puant qui voudrait nous faire croire à sa viabilité, en quelque sorte, à l'équilibre de la pyramide sur la pointe, ou au tigre végétarien!
D’aucuns nous dirons que voilà un bien beau discours, juste, lucide, impitoyable même, mais qu'il ne peut atteindre la compréhension des masses...etc. etc., suivront les litanies molasses et énervantes sur le " réalisme syndical, le recours inévitable aux structures et moyens encore existants, le possible rachat des âmes honnêtes, (dont on est en droit de se demander ce qu'elles font encore aujourd'hui dans ce cloaque)...
Foutaise et verbiage domestique! Personne n’ignore les difficultés qui se présentent pour sortir de l'ornière. Mais il ne faut pas confondre médecine et placebo.
Notre organisation ne s’est pas constituée pour faire un commerce supplémentaire de la pensée vulgaire, et nous considérons en même temps que la vision intellectuelle de la société, pensée noble et pourquoi ne pas dire supérieure, n’élit pas domicile exclusif dans les salons à lambris dorés. Elle est repliée en germes par millions dans les ateliers, sur les chantiers, dans les bureaux. C'est la volonté de la re-stimuler et de la restructurer qui manque. 
Et c'est là, précisément que le retour au vrai discours ouvrier doit créer et libérer les énergies.
On comprend évidemment, que cela n'emballe ni les invertébrés, ni les pusillanimes.
Mais qu'on le veuille ou non, le premier acte de la tâche vitale qui se présente c’est précisément de s’extraire de cet infect amalgame réalisé par le capitalisme contemporain dans les méandres de l'histoire.
C’est en l'espèce renouer résolument avec l’indépendance idéologique, et partant, avec l’indépendance revendicative.
Voilà bien l'embryon du programme qui doit se fixer directement dans l’esprit et la volonté de la classe salariée et auquel ne saurait échapper le secteur ex-PTT "France Télécom".
Pour revenir au problème concret et immédiat des " mutations exactions" dénoncées en début d' édito, il est clair que la lutte qui doit y répondre naviguera comme beaucoup d'autres expériences vécues ces dernières années sur les contradictions et les réalités du moment.
Elle sera donc imprégnée d’hésitations et de craintes. Rien de plus normal.
Mais nous gageons qu'elle va produire des éléments nouveaux à la disposition des esprits volontaires, en particulier sur la question fondamentale de la reconstruction syndicale, thème directeur de l'activité D.P.I.O.
En tous cas, au delà d’un pragmatisme inévitable, et quelle que soit son issue, elle ne pourra faire l’économie des principes intangibles de la lutte de classes:
1) L'outil précède nécessairement l'oeuvre, donc l’organisation et sa permanence sont le repère indispensable à l'action
2) Dans la phase historique particulière, la nécessité de reconstruire le syndicalisme de classe étant toujours plus évidente, cette reconstruction toutefois ne saurait se refaire avec des planches pourries et des gravats récupérés dans les décombres, mais bien au contraire avec des matériaux neufs et nobles.
L'indépendance idéologique étant au coeur de la tâche, on voit mal en effet comment ceux qui ont trempé dans son aliénation pourraient jouer un rôle quelconque pour son retour.
Nous parions que tous ceux qui voudront pratiquer le hors-piste de ces principes finiront tôt ou tard dans l'abîme.

Le Bureau de la D.P.I.O

Paru dans le " Pays briard"  du 8 janvier 2002
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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 18:12
Préambule :
 
La pétition suivante adressée au président du tribunal administratif de Melun évoquait en 1999 les multiples recours administratifs de fonctionnaires de l’état employés à France Télécom et victimes des premières restructurations consécutives à l’évolution de cette société.
Si nous décidons aujourd’hui de publier ce texte c’est que les conditions de travail des agents contractuels et fonctionnaires n’ont fait que se dégrader depuis cette date.
 Ces derniers sont toujours victimes de restructurations continuelles qui les « déportent »souvent très loin de leur domicile au mépris des règles statutaires qui devraient régir leur mutation.
Devant le silence coupable et l’absence de réaction des organisations syndicales traditionnelles, il ne reste souvent  à ces travailleurs que le recours juridique pour défendre leur cause.
Le texte ci-dessous en montre malheureusement toutes les limites et, sans vouloir décourager quiconque de l’utiliser, nous devons réaffirmer que seule la lutte organisée peut venir à bout de ces exactions et que, au vu de la décomposition des appareils syndicaux corrompus, il incombe à la classe ouvrière toute entière de reconstruire le syndicalisme de classe, outil indispensable pour la reconquête et la progression de ses droits.
 
 
 
 
 
 
 
MEAUX le 13 / 8 / 1999
 
 
 
Objet: expression collective                                 à Mr le PRESIDENT
sous responsabilité syndicale                        du TRIBUNAL ADMINISTRATIF
                                                                                  de   MELUN
 
 
 
                        Monsieur le PRESIDENT,
 
 
            Vous avez été en charge de divers recours administratifs contre la Direction Régionale de France-Télécom Seine et Marne à la requête de nombreux fonctionnaires de l'Etat.
L'ensemble de ces requêtes ne peut être considéré simplement comme une espèce d' humeur psychologique d' une petite minorité du personnel tel que les choses ont pu être argumentées par le pôle juridique de France-Télécom.
            Il existe bel et bien un profond malaise dans la masse du personnel au sein de l'entreprise nationale issue par cascade de la réforme du service public PTT de 1990, malaise que le volume autant que le fond des recours en justice est bien impuissant à représenter, malaise fondé au surplus sur une très réelle négation par les dirigeants, de l' Etat de droit et du respect de la dignité humaine
Les fonctionnaires qui osent jouer la carte juridique, ont certes peine et souvent maladresse à l'exprimer dans les formes et le langage qui conviendraient, mais d'un autre côté notre organisation a acquis par expérience la conviction que l' instance juridique n' en mesure pas toute la gravité sociale et politique.
C'est ainsi que l'impression est fortement ressentie selon laquelle la juridiction administrative serait une institution à deux vitesses qui ne porterait de manière effective qu'à l'encontre des requérants eux-mêmes mais donnerait toujours quitus à France-Télécom de ses excès, de ses fautes de ses exactions pourraient-on dire dans certains cas, lui permettant de poursuivre sans obstacle ses plans de démolition statutaire, de débarquement forcé des fonctionnaires y employés.
Partant par exemple des suites de l' affaire Alain SCAL dont votre tribunal a annulé la décision de mutation sur le site de Vaires sur Marne, il est permis de brosser un tableau significatif de la situation générale des fonctionnaires à France-Télécom dans ce département.
Cet agent a été, de l'aveu public même de Mr Delmas, Directeur Régional, sanctionné par une autre mutation à 70 kilomètres de son domicile pour avoir osé recourir contre F.T Seine et Marne. Voilà tout le bénéfice qu'il a tiré d' un jugement à son avantage, jugement dont tout le monde estimait logique et légitime qu' il lui valu sa réintégration sur le site de MEAUX.
Il a donc fallu remuer ciel et terre pour aboutir finalement à son affectation à Aulnay/s/Bois.
Cette "affectation" elle- même obéit-elle à des règles statutaires? Rien n'est moins sûr.
Dans ce domaine des mouvements de personnels entre autres, le palmarès est impressionnant d'audace, puisque les commissions administratives paritaires se trouvent véritablement mises au rebut depuis les restructurations( ex:opération EO2.)
Le brassage du personnel et des services d'un endroit et d'une structure à l'autre ne sont désormais rien moins qu'une industrie de l'absurde, et de ce point de vue, il n'est pas exagéré de dire que depuis plusieurs années des dizaines, voire des centaines d'infractions au Statut Général des Fonctionnaires de l'Etat auraient pu aisément être caractérisées.
Si l'on joint à celà le fait d'une hostilité anti-syndicale se montrant agressive à l'occasion, jusqu' à aller s' exprimer par des paroles ou des actes vexatoires et discriminatoires dans le cadre même du service, on peut apprécier à sa juste nature le cadre d' existence quotidienne du personnel.
Vous n'êtes pas sans connaître à ce propos le contenu des articles 6 et 18 du titre I du Statut Général, pour lesquels soit-dit en passant, France-Télécom Seine et Marne a déjà fait l'objet de nos poursuites administratives, s'étant illustré notamment par des agissements relevant du droit commun.
On peut aussi, pêle-mêle, évoquer: - la désinvolture pour ne pas dire l'inhumanité eu égard à la santé et aux conditions de travail dans les faits, le tout visiblement déterminé par des concepts aussi abstraits que bureaucratiques apparentables à la médecine vétérinaire, - et à l'occasion, carrément, l'infraction à l'article L 140-1 du code du travail par révision arbitraire du traitement d'un fonctionnaire sur une période antérieure...
Bref, cet exposé descriptif adressé à l'homme de droit que vous êtes ne vise en aucune manière à enrôler un magistrat dans l'idéologie ouvrière. Et il y aurait grande impertinence de notre part à attendre d' un juge administratif qu' il s'investisse en dehors de sa fonction, laquelle est seulement de traiter les requêtes qui lui sont soumises dans les formes prévues.
Toutefois, nous sommes d' avis que si le rôle des tribunaux administratifs n'est pas celui d'un instrument justicier au service des luttes syndicales, nous ne pensons pas non plus qu' il puisse être prévu pour la fonction inverse.
Quoi qu'il en soit, force est de considérer qu' à lui seul et au delà du contenu, le délai de rendu des jugements peu malgré tout constituer préjudice   dans la conjoncture des   luttes sus indiquées.
Il est clair par exemple qu’un jugement rendu si tard que l'objet de la requête ou les demandes de réparation ont perdu toute synchronisation avec le mécontentement et les revendications ambiantes, n'a plus aucun intérêt pour la conscience collective.
Or, dans cet ordre d'idées, il commence à venir à l'esprit de beaucoup d'agents de France Télécom Seine et Marne qu' un certain nombre de recours dont l'audience publique s'est tenue en janvier 1999 pourraient bien enfin voir leurs jugements signifiés quelques huit mois plus tard, quand on sait avec quelle rigueur les requérants sont coutumièrement traités s'agissant des délais de procédure.
Tel est en tous cas, Monsieur le Président, le souhait collectif des signataires de la présente que nous avons l’honneur de vous exprimer.
 
 
NOM             GRADE             SERVICE             NOM                 GRADE               SERVICE
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