PARLEZ-MOI D’MACRON ET ….
HISTOIRE D’ UNE ARNAQUE PRÉSIDENTIELLE (en chanson) QUI EN DIT LONG SUR LE RETARD POLITIQUE DES FRANÇAIS.
(Essentiellement dédié aux masses exploitées)
La saison s’ approchait où selon nos bonnes habitudes
Il nous faudrait remplir selon toute sa plénitude
Le devoir des cons comme nos illusions le veulent
Parlez moi d’Macron et j’ vous fous mon poing, sur la gueule,
Sauf le respect que je vous dois.
Quand çà et là jaillit cette agitation malicieuse
Venue de nos merdias cette propagande foireuse
Qui flatte si bien nos consciences aveugles
Parlez-moi d’Macron et j’ vous fous mon poing, sur la gueule
Sauf le respect que je vous dois.
Apparemment personne n’ a senti le vent de l’ arnaque
Les mafieux d’ la finance ont bien étudié leur attaque
Sans que l’ on s’en doute tout se tramait en coulisse
Parlez moi d’Macron et c’ est sur vos pompes que je pisse
Sauf le respect que je vous dois.
Il leur fallait trouver en cette période critique
Un faiseur de miracle qui chamboul’rait la politique
Pour que les « partis » se retrouvent dans leurs linceuls
Parlez moi d’Macron et j’ vous fous mon poing sur la gueule
Sauf le respect que je vous dois
Le plus grave c’ est qu’ d’ emblée il annonçait la couleur
Quand la « tête » est rentrée, il est bien trop tard pour les pleurs
« J’vais vous l’ mettre profond », il nous promettait le pire
M’ parlez pas d’ Macron pour essayer de m’ faire sourire
Sauf de colère et d’ désarroi.
Pour réussir le coup il fallait fouiller dans la merde.
Dans ces milieux pourris y a tout ce qu’ il faut pour s’ y perdre
Pour nous dévier de l’ essentiel , ça va de soi
Parlez-moi d’ Macron et j’vous fous mon poing sur la gueule
Sauf le respect que je vous dois.
La peau d’ Fillon pour nous ne pouvait pas être gratis
Y a qu’ les couillons pour croire à l’ innocence de la justice
« Marine » n’ était là que pour fausser la facture
Pour que notre trouduc puisse l’ emporter à coup sûr,
Que le banquier se change en roi.
La France avait connu Stavisky voleur de fric
Peut-être a-t-elle voulu son équivalent politique
En fait elle hérite des deux fondus en un seul
Parlez- moi d’Macron et j’ vous fous mon poing sur la gueule
Sauf le respect que je vous dois.
Et maintenant ça grince et ça pleure dans les chaumières
Le feu s’ est concentré contre la grand’ classe ouvrière
Toute cette politique dégoutante et merdeuse
Pour combler les riches il plume les gueux et les gueuses
Et ceux qui s’ plaignent leur fait « gros doigt » !
On en a marre de recevoir ses coups d’ pieds aux fesses
Nous voilà donc soudain arrachés à notre paresse
Croyant qu’ un bordel routier pourrait en un jour
Repousser toutes les saletés qu’on a r’çues dans la gueule
Tout c’ qu’ on a pris dans l’ « troubadour »
Quand allons nous comprendre l’ impuissance du vote
A secouer le joug de l’ exploitation qui nous croque
Arrêtons enfin de croire au tigre végétarien
Parlez –moi d’ voter et tournez le cul que j'vous botte
La soumission c’ est pour les chiens
Pour faire ravaler à ces enfoirés leur cravache
Il faut reconstruire nos outils pour la lutte’ de classe
Parti et syndicat bien en ordre de marche.
Virons les collabos qui nous ont fait perdre nos traces
Du vrai salut r’prenons la voie
Le capital ne craint rien tant que la vraie colère
De la levée en masse’ des travailleurs des prolétaires
La grève générale est restée trop longtemps veuve
Pour nous préparer à leur foutre nos poing sur la gueule
Unissons-nous comme il se doit.